Le chef du parti conservateur canadien Pierre Poilievre a déclaré lundi que les chrétiens pourraient être la cible « numéro un » des crimes haineux lorsqu’on lui a demandé comment il lutterait contre l’éruption d’attaques contre les églises au Canada.
« Une centaine d’églises ont été incendiées ». « Les chrétiens sont peut-être le groupe le plus souvent victime de violences motivées par la haine. Mais, bien sûr, ce n’est pas politiquement correct d’affirmer cela. » « Cette haine antichrétienne doit cesser ».
Il a qualifié les incendies criminels d’églises d’« attaques terroristes ».
Les églises catholiques et chrétiennes ont connu une augmentation des incendies criminels après la publication d’un récit public selon lequel des prêtres catholiques avaient assassiné des enfants qui auraient été retrouvés dans des tombes anonymes sur le site de pensionnats autochtones canadiens gérés à la fois par l’Église catholique et d’autres églises chrétiennes. Les attaques ont atteint des proportions épidémiques. La semaine dernière, l’église orthodoxe ukrainienne All Saints, au nord-est d’Edmonton, a été détruite après avoir été incendiée par deux jeunes de 23 et 26 ans de la Première Nation de Saddle Lake. Au moins quatre autres églises au Canada ont été incendiées cette année.
Dans le même temps, l’armée canadienne prépare les aumôniers à de nouvelles restrictions sur la prière. Selon des documents internes partagés avec LifeSiteNews, les Forces armées canadiennes (FAC) ont publié un aide-mémoire aux aumôniers pour les aider à mettre en pratique la directive à venir, qui devrait restreindre la prière lors des célébrations du jour du Souvenir, le 11 novembre.
« L’objectif de la réflexion publique est d’être inclusive, accessible et respectueuse ». « Accueillez chacun, quelles que soient ses croyances, ses origines ou son milieu, avec un langage accessible et respectueux. »
Les mandats demandent en outre aux aumôniers « d’éviter les mots, les actions et les symboles spécifiques à la SFT (tradition spirituelle/foi), y compris les références métaphysiques ».
Au contraire, ils sont encouragés à
« adopter un langage dénué de connotations religieuses explicites afin de respecter la pluralité des convictions. Comprendre les frontières linguistiques. Dans le cadre des cérémonies militaires, le principe de neutralité religieuse s’applique. »
Le militaire qui a partagé la note avec LifeSiteNews a averti qu’il s’agissait de la première étape vers l’interdiction de la prière lors des prochaines cérémonies du Jour du Souvenir.
En 2024, les FAC ont interdit la prière lors de toutes les célébrations du jour du Souvenir, provoquant le tollé des Canadiens, des militaires et des personnalités politiques. À l’époque, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, avait dénoncé cette décision en déclarant :
« Les Canadiens devraient être libres de pratiquer leur foi aux côtés de leurs compatriotes canadiens, alors que nous commémorons ceux qui ont consenti aux sacrifices ultimes pour nos libertés. C’est du bon sens, pas de la folie. »