Les raisons de cette persécution expliquées par Dominique Marcilhacy, Porte-parole de l'Union des Familles en Europe :
- Le gouvernement Hollande n’aime pas les familles. La façon dont les pacifiques manifestants de 2013 ont été traités et ignorés l’illustre amplement. Parce qu’ils sont (encore) libres d’élever leurs enfants à leur idée, les parents forment un désagréable rempart à l’idéologie que certains voudraient imposer.
- Depuis une cinquantaine d’année, les « financiers » de Bercy sont à la recherche d’économies pour limiter la dérive des dépenses publiques. Malins, ils ont réussi une magnifique entreprise de désinformation : ils sont parvenus à faire croire que l’État aidait les familles, alors que c’est l’inverse. Quel est l’homme politique qui, aujourd’hui, n’affirme pas que le « quotient familial » est un « avantage », alors qu’il obéit à strict principe d’équité ? Qui a compris qu’en élevant des enfants, les parents de famille nombreuse financent, à leurs frais, de belles retraites aux autres ? Que les majorations défiscalisées de leurs pensions n’étaient que de faibles remerciements pour cet effort ?
- Enfin, les familles sont privées des moyens de se défendre ; depuis Vichy, en effet, la Loi confie la représentation de toutes les familles à un seul syndicat, l’UNAF. Un avis à demander ? L’État s’adresse à l’UNAF. Une réforme à faire passer ? L’UNAF. Quelqu’un pour représenter les familles ? L’UNAF, toujours l’UNAF. Et lorsqu’on sait que l’UNAF reçoit une subvention de 27 millions d’euros par an (oui, par an) en échange de ce privilège, on comprend que l’ardeur de ses apparatchiks à défendre les familles est singulièrement … tempérée.