A travers l’exemple de Tapie, Le Pen et Fillon, l’abbé Danziec montre dans Valeurs Actuelles que rien n’est jamais écrit pourvu que l’on refuse l’inertie.
Aimer la vie jusqu’au bout, se remettre en question s’il le faut et affronter les difficultés de l’existence avec une certaine élégance relèvent du courage, et la résilience en est l’une des expressions. Allégorie en somme de ce que doit être le combat spirituel dans la vie du baptisé. Persévérer en dépit des épreuves. Ne pas se décourager malgré les chutes. Un saint n’est pas quelqu’un qui ne pèche jamais, mais un homme qui se relève toujours. Au poison du découragement qui menace de s’immiscer dès la première déconvenue, il appartient de demander la grâce de la vaillance. Lors de la récitation du rosaire, les mystères douloureux de la vie de Notre Seigneur invite à méditer sur le portement de sa croix, et à y voir là les vertus de la persévérance dans les épreuves. Sur le chemin du Golgotha (celui-là même emprunté par Emmanuel Macron dans les rues de Jérusalem il y a peu), le Christ est tombé à trois reprises. Et trois fois, Il s’est relevé. Selon Charles Péguy, « c’est une illusion dangereuse que de croire que l’on peut publier sans recevoir, écrire sans lire, parler sans écouter, produire sans se nourrir, donner de soi sans se refaire ». Pour faire avancer ses idées, ce serait une illusion de croire que l’on puisse avancer sans jamais se tromper. Mais ce serait aussi une désillusion bien pire encore de chuter sans se relever.