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Culture de mort : Avortement

“Personne ne fait le lien entre le nombre d’avortements pratiqués en France et la baisse de la natalité”

“Personne ne fait le lien entre le nombre d’avortements pratiqués en France et la baisse de la natalité”

Extrait d’un entretien de Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, dans l’Homme nouveau :

Le bilan, c’est plus de dix millions d’enfants à naître qui ont été tués. C’est une catastrophe démographique pour notre pays, avec 243 000 avortements en 2023. Depuis cinquante ans, nous enregistrons en moyenne plus de 200 000 avortements par an. Ces dernières années, les chiffres n’ont cessé d’augmenter. Pendant ce temps, rien n’est fait pour prévenir l’avortement, ce qui est un véritable drame national.

En 2023, 678 000 bébés sont nés en France, soit 6,6 % de moins qu’en 2022 et près de 20 % de moins qu’en 2010, année du dernier pic des naissances. L’indicateur conjoncturel de fécondité est tombé à 1,68 enfant par femme en 2023, contre 1,79 en 2022. Depuis la Seconde Guerre mondiale, cet indicateur n’a jamais été aussi bas.

Personne ne fait le lien entre le nombre d’avortements pratiqués en France et la baisse de la natalité. Tout est fait aujourd’hui pour encourager l’avortement. […]

Les conséquences de l’avortement sont significatives, notamment en termes de santé publique. Une femme sur trois ayant avorté connaît par la suite un épisode dépressif, selon les données disponibles. […]

Cependant, il est certain que l’avortement a un coût direct pour l’État, notamment en raison de sa prise en charge intégrale par la Sécurité sociale. Ce choix est d’autant plus critiquable qu’une femme décidant de mener sa grossesse à terme n’est pas prise en charge à 100 % pour l’ensemble des actes médicaux liés à sa maternité.

Le coût dépasse également le cadre financier. Depuis la loi sur l’avortement de 1975, plus de 10 millions d’enfants n’ont pas vu le jour en France. Cela représente un impact économique considérable : perte d’emplois induits, services publics non créés (écoles, enseignants, etc.), activité économique perdue. Une mission d’études parlementaires resterait idéale.

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