De quelques extraits de l’audition de Mme Schiappa ce matin devant la commission parlementaire d’enquête sur l’utilisation de ce qui est appelé le « Fonds Marianne », nous faisons juste part d’un léger étonnement sur un point, c’est vrai, bien mineur : Mme Schiappa discute des délais et moyens pour la répartition d’un fonds doté de 2,5 millions d’euros (ce n’est quand même pas la mer à boire) et explique :
« Nous avions défini un délai de trois semaines pour recueillir les candidatures…. J’ajoute qu’on a mobilisé, qu’on a réussi à mobiliser pour le SGCIPDR [NDLR : Secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation] 17 recrutements supplémentaires au 20 avril ».
Diantre, puisque le CIPDR existe depuis 2006 et comme le fonds Marianne a été créé en avril 2021, devrions-nous comprendre qu’il a fallu recruter 17 personnes pour gérer l’attribution de 2,5 millions d’euros ?
lefleuriste
“Le Fonds Marianne”.
C’est plutôt Marianne qu’il faudrait envoyer par le fond. Pour sauver la France, il faut saborder l’ignoble barque républicaine : https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=78517_1
Retournons à nos vaisseaux royaux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_vaisseaux_fran%C3%A7ais
A.MOR
Il a fallu moins de couturiers pour les costumes de Fillon.
AnneR
“Le Fonds Marianne” n’est rien de plus qu’une image d’Epinal sur laquelle figure une “semeuse aux longs cheveux” qui sème nos sous deci-delà.
C’est touchant et romantique, mais c’est de l’ordre du foutage de gueule des contribuables! (On a tristement l’habitude, Arf)
Tout le bla bla est inutile!
En effet, seuls quelques éléments suffisent, apparemment inconnus de la semeuse, afin de résumer ce que le versement de fonds pour tout projet implique normalement:
-responsabilité, suivi scrupuleux et CONTINU JUSQU’ A L’ABOUTISSEMENT DU PROJET ainsi qu’ “obligation de résultats” et leur publication en toute transparence.
De tout cela: nada! CQFD
philippe paternot
pauvre ministre qui signe sans s’en rendre compte des autorisations que ses services lui présentaient, quel beau courage politique de se débarrasser de la patate chaude sur ses collaborateurs