Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Profitant du fait que tout le monde ne
parle que du problème du budget, le Conseil européen a discrètement
nommé Yves Mersch au directoire de la Banque centrale européenne. (Le
Parlement européen avait voté contre parce qu'il voulait une femme, et l’Espagne avait empêché la nomination par la « procédure de silence »,
mais cette nomination était voulue par le président du Conseil Herman
Van Rompuy, le président de la BCE Mario Draghi, et surtout Angela
Merkel.)"
La démocratie européenne, c'est "cause toujours".
TDK1
Cette nomination est une bonne nouvelle. C’est un “réaliste”, un pragmatique. Les arguments du parlement européen étaient minables. Ils ne l’ont refusé que parce que c’était un homme et qu’ils voulaient “féminiser” la BCE. J’attends avec impatience le jour ou qqu’un aura le courage d’attaquer en justice pour discrimination sexuelle à l’embauche…
Quant à l’Espagne, il faut comprendre que ce pays, comme la France l’année prochaine a besoin que la BCE lui largue plusieurs dizaines de Milliards (oui, l’unité de mesure, maintenant, c’est le Milliard d’€) pour éviter l’explosion. Il lui faut donc des laxistes et des manipulables aux postes clefs. Le problème, c’est que si l’Espagne est en train de redécoller, les marchés stagnants font que les débouchés ne seront pas forcément là et qu’il est possible (moins de chnaces que la France qui ne prend le virage nécessaire et donc ne redécollera pas, elle) que l’Espagne ne rembourse pas. Dans ce cas, c’est la BCE et l’ensemble du système bancaire et politique de l’Europe qui explose. Il vaut mieux donc ne pas avoir des brêles à la BCE en ce moment. Cette nomination est une bonne nomination.