Aux ministres Touraine & Vallaud-Belkacem : après les affaires Médiator et pilules 3G, ne faites plus de négationnisme sur l’avortement et arrêtez de museler vos opposants !
Les sites qui, comme ivg.net, apportent des bémols sont, eux, qualifiés de « biaisés » parce qu’ils osent inciter les femmes à réfléchir aux conséquences psychologiques de cet acte. Curieusement, aucune voix politique ou médiatique ne se fait entendre pour protester contre cet abus de pouvoir scandaleux.
Plus récemment, les gynécologues Israël Nisand et Brigitte Letombe ainsi que la psychanalyste Sophie Marinopoulos ont publié en mars 2012 une tribune dans Libération pour
rappeler que bien qu’ils soient défenseurs de l’IVG dès la « première
heure », ils ne voulaient pas laisser dire n’importe quoi ! Ils
fustigent littéralement la tendance actuelle qui voudrait faire croire
que le recours à l’IVG n’aurait aucune incidence sur la vie des femmes :
"Nous ne pouvons pas laisser dire que les femmes qui y ont recours
ne sont pas marquées, d’une façon ou d’une autre, par cette expérience.
Nous voyons chaque jour dans nos consultations des femmes qui
nous disent leur souffrance psychologique et leur mal-être parfois de
nombreuses années après, alors qu’elles auraient pu «cocher»
lors d’un sondage que «tout allait bien». La souffrance ne se coche pas,
elle se parle ! Sauf à ne considérer les femmes que dans le registre
physique, sauf à omettre leur vie psychique, on ne peut pas écrire que
l’accouchement présente un plus grand risque que l’IVG.Cette posture, qui date de la médicalisation de l’IVG en France,
revient à dire que l’avortement n’a aucune conséquence dans la vie d’une
femme. Certes elles ne meurent plus ; certes les cases à cocher ne
montrent plus de complications, mais tous les cliniciens qui rencontrent des femmes savent qu’il s’agit là d’un vrai négationnisme : il s’agit de dénier le fait qu’une IVG peut marquer douloureusement une vie. Nous n’avons jamais rencontré de femmes pour qui l’avortement a constitué «un événement fondateur de leur vie d’adulte» et
nous ne voyons pas quelle étude statistique permet d’affirmer cette
énormité. (…) La santé ne se réduit pas au corps mais concerne aussi la
santé psychique qui échappe si souvent aux froides analyses
statistiques.Nous, cliniciens favorables aux droits des femmes à interrompre
une grossesse et à avoir une sexualité sans risque de grossesse non
voulue, nous n’acceptons pas pour autant la banalisation de l’IVG. (…) Nous proposons de ne plus ignorer les difficultés psychiques des femmes qui ont subi une IVG et de tout faire pour prévenir cet événement d’autant plus indésirable qu’il se produit tôt dans la vie des femmes, épargnant toujours les garçons si peu initiés à leur vraie responsabilité.
Demandons à Mmes Vallaud-Belkacem & Touraine:
- D’avoir au moins une position neutre en matière d’IVG,
- De prendre en compte comme le demande le Pr Nisand, la « souffrance psychologique » des femmes et ne plus «banaliser l’IVG »,
- D’avoir une position responsable et volontariste dans la prévention de l’IVG,
- D’arrêter de nier les dangers médicaux et psychologiques de l’IVG,
- De promouvoir des enquêtes médicales sérieuses sur les conséquences de l’IVG.
Béatrice
Et accéssoirement réfléchir à ce qu’est une IVG pour l’enfant …
HS
De mon temps on disait avortement provoqué. C’est curieux d’utiliser un acronyme qui fait penser au réseau ferré rapide pour parler de cette triste réalité.
A.F
Que de pétitions en ce moment!
Sur celle-ci, je suis le n°1647.
A vous pour la suite et atteindre le million.
tiber
Je ne crois pas qu’il y est une véritable idéologie derrière l’avortement. Je pense par contre qu’il y a d’énormes enjeux financiers, comme tout ou presque dans ce système capitaliste ou l’idéologie ne sert qu’à briser tout sentiment d’appartenance à une communauté dont les valeurs ne sont pas l’argent mais par exemple la nation, ou la chrétienté…….
Axel de Boer
Cher tiber, il ne faut avoir AUCUN DOUTE que l’avortement est le fer d’une idéologie qui veut transformer notre vision de la personne et nous donner le droit d’être maitre de la vie, de la conception à la mort. Cela a été exprimé clairement par des gens comme Pierre Simon le vrai père de la loi Veil….
MagikBus
La moindre des choses serait de présenter des infos équitables avant d’industrialiser les avortements à la chaine à chaque personne afin de prendre une décision réflèchie sans pression ni idéologie systématique pour avorter ,au lieu de persécuter ceux qui veulent informer légitimement sur les avortements .
Par ailleurs , par respect envers la vie humaine des plus vulnérables ,les embryons, on devrait empecher la banalisation stupide et ignoble de l’avortement sans la moindre considération pour l’embryon .
Les avortements devraient etre interdits sauf en cas de nécessité (viols, danger sérieux de santé pour la mère ,graves maladies de l’embryon)
et pas systématiquement remboursé par la sécu sauf cas de misère absolue inexistante en France avec les aides sociales ,
car il est abjecte que les gens contre l’avortement soit obligés de financer la sécu pour les avortements inconsidérés industriels !
marieker
Ce qui me sidere et m’attriste le plus, en tant que femme, c’est justement que ces 2ministres sont des femmes.. Dans la maternité, nous ressentons physiquement les choses.. Mais pas les femmes du gvt qui portent sans arret des projets contre la vie.
anesti
Merci
christophe marie-claire
Pour les socialistes la liberté ne vaut que tant qu’elle reste dans le giron de la pensée unique et de gauche. Leur dictature s’exerce dorénavant dans tous les domaines ….soutenons ces associations qui ont le courage de s’exprimer et peut-être de faire comprendre aux femmes qu’on ne va pas à un avortement comme on va faire son marché.