Le passage devant les députés européens à Strasbourg aura été difficile pour Nicolas Sakozy. Le président de l’Union Européenne aura dû écouter Bruno Gollnisch mais aussi un autre député français, Philippe de Villiers, soucieux de le mettre devant ses contradictions :
" (…) Or aujourd’hui, Monsieur le Président, le Traité de Lisbonne que les dirigeants européens et vous même en particulier cherchez à maintenir en vie artificielle, ce traité de Lisbonne vous aurait empêché de faire ce que vous venez de faire. Il interdit toutes les restrictions aux mouvements de capitaux, il interdit toutes les interventions et toutes les influences politiques sur la Banque centrale (européenne) et surtout les aides d’Etats pour toutes les entreprises.
La question est simple, quel choix, Monsieur le Président, allez vous faire, avoir les mains liées ou les avoir libres ? Pour avoir les mains libres, il ne faut plus le Traité de Lisbonne mais un Traité qui tienne compte des leçons que tous ensemble nous venons de vivre."
Amédée
Tiens Philippe de Villiers est à Strasbourg? Sa prise de parole ferait partie des 50% de séances plénières auxquelles il assiste?
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/07/marine-le-pen-e.html
Je suis heureux de penser que Philippe de Villiers se souvienne qu’il est euro-député… Mieux vaut tard que jamais.
Jacques
@Amédée
commentaire un peu facile…
Sinon la remarque de P2V est intéressante, il est tout de même fou que les partis souvrainistes de la droite nationale soient obligés de s’exprimer au parlement européen pour être entendus.
Quoique le MPF puisse éventuellement avoir l’UMP (là aussi commentaire un peu facile…)
VD
Quelle est la réponse de Sarkozy?
La voici :
http://www.pourlafrance.fr/intervention-de-philippe-de-villiers-devant-le-president-sarkozy-au-parlement-europeen.html
PC
Emmanuel
merci à P2V, plein de bon sens, comme souvent. Clair, direct, précis. Il n’y en a pas beaucoup comme lui, avec cet équilibre…