Extraits des propos tenus par Philippe de Villiers sur BFM TV :
"Je suis très inquiet pour mon pays car les Français vivent dans un sentiment de dépossession de leur territoire, de leur mémoire, de leur histoire et de leur identité. C’est l’heure de vérité, du destin d’Emmanuel Macron. Ou bien il a rendez-vous avec l’Histoire, ou bien avec les histrions à la fin de son mandat. Pourquoi ? Il faut qu’il ose affronter avec courage, je pèse mes mots, le face à face angoissant sur notre territoire de deux populations. Une de plus en plus nombreuse et jeune, transplantée, et qui là où elle est transplantée voudrait continuer à vivre avec ses racines, son art de vivre, ses croyances, sa civilisation. Et une autre population, de moins en moins nombreuse, de plus en plus vieillissante, qui se coupe de ses racines. J’attends de lui qu’il préserve la survie de la France, c’est-à-dire la civilisation de la France. Il aura rendez-vous avec l’Histoire s’il affronte la question du Grand remplacement (…)
Quant à Laurent Wauquiez et Marine Le Pen, il semble les renvoyer dos-à-dos :
"Wauquiez me fait penser à un souvenir d’enfance. Quand j’étais petit, il y avait une serre bretonne avec des lampes rougeoyantes et des artichauts qui montaient très haut. Quand on les mangeait, on disait à notre maman, “ces cœurs d’artichauts sont fades, ils n’ont pas de gout”
La dernière fois que je l’ai vue à la télé, elle m’a rappelé une Une de l’Humanité sur Poincaré. Il a le soleil dans les yeux à un enterrement. L’Humanité titre : “l’homme qui rit dans un cimetière”. Le soir de l’élection, j’ai vu Marine Le Pen danser. Une femme qui danse sur sa défaite n’a pas d’avenir"
clovis
Puisse ce grand homme Philippe de Villiers devenir le phare de tous ceux que la politique de la fausse droite a complètement désorientés.
Libera
Marine Le Pen n’a pas la carrure d’un chef d’Etat.