Philippe de Villiers, qui a annoncé jeudi par surprise quitter ses fonctions de président du conseil général de Vendée, a déclaré :
"Cela fait quatre-cinq ans que j'y pense. Je comprends que les gens soient surpris. Mais mon cheminement est très réfléchi. J'ai fait ce que j'avais à faire en Vendée. Quand je suis arrivé il y a 22 ans, j'avais le projet de rendre leur fierté aux Vendéens. Aujourd'hui, on la regarde différemment.(…) J'ai fait une sortie à la hauteur de mon amour de la Vendée. Maintenant, il faut savoir tourner la page. La pire des choses est la nostalgie du pouvoir. Je laisserai tranquilles ceux qui me succéderont, comme mes prédécesseurs l'ont fait. Mon père m'a inculqué une chose. Le pouvoir n'est pas une consommation, c'est un service. (…) Tout le drame de la vie publique aujourd'hui est qu'on ne sait pas partir".
Concernant son avenir, Philippe de Villiers, 61 ans, qui reste député européen, n'évoque que le Puy du Fou:
"Le Puy du Fou est la passion de ma vie. C'est ma pensée quotidienne, mon envie. Mes deux missions sont stratégie et scénario. Où va-t-on ? Que peut-on imaginer ? Comment grandir ? Ce sont des questions liées à une aventure en pleine croissance".
Maupilier
Merci à PdV pour l’ensemble de son oeuvre et à son combat pour les valeurs.
C’est dommage qu’il parte si tôt.
J’espère qu’il va continuer d’une façon ou d’une autre car la France a encore tant de défis à surmonter…
YannH
Il est certain qu’il peut être satisfait et fier de son travail. Ses résultats sont incontestables. Et s’il avait pu faire pour la France le quart de ce qu’il a fait pour la Vendée, notre pays irait beaucoup mieux.
S’il estime devoir laisser la place, comment le lui reprocher ? Dommage …
Jean
Il se peut que se disant que son avenir politique est fini, mais n’ayant pas envie de le dire à haute voix, il précise ainsi ce qui lui reste. S’il disait “La France est la passion de ma vie”, il indiquerait vouloir encore un rôle quelconque ou cela serait compris comme tel, mais est-ce le cas ?
Je pense que c’est une façon de ne pas commenter les rumeurs sur ce qui l’a conduit à partir. Il ne doit pas avoir envie de confirmer avoir été poussé dehors…
Évidemment, j’aurais préféré qu’il mentionne la France…