Philippe de Villiers a demandé lundi dernier la dissolution de la HALDE suite à la recommandation de la haute autorité de supprimer les conditions de nationalité pour l'accès aux trois fonctions publiques, aux emplois des entreprises et établissements publics, et à certaines professions du secteur privé:
"Je crois que c'est très grave. J'ai écrit cet après midi à Nicolas Sarkozy pour lui demander la dissolution de la Halde parce que si on ouvre les emplois publics, liés aux prérogatives de puissance publique, au coeur de l'Etat, aux étrangers, on risque de mettre le coeur de l'Etat sous influence étrangère"
Il est peu probable que cet appel sera entendu si on se souvient de la conclusion du livre programme du candidat Sarkozy publié en juillet 2006: « Je
pense que les Français attendent une France
d’après. (…) C’est une France où
l’expression “Français de souche” aura
disparu. »
pense que les Français attendent une France
d’après. (…) C’est une France où
l’expression “Français de souche” aura
disparu. »
Harribey
Pourquoi ne pas demander une pétition pour faire pression, sans toutefois se faire d’illusions….
Jacques
Et bien Sarkozy a bien plus d’envergure car lui c’est la France qu’il veut dissoudre. Tout est question d’ambitions.
trahoir
Je me lance dans la polémique facile :
PdV ferait mieux de commencer par souder la droite souverainiste avant de blablater qu’il va dissoudre la Halde.
L’idée est néanmoins bonne….et la proximité des élections propice pour l’évoquer !
Villiers ne changera jamais.
free
La halde est surtout une “police” de pression.
Yvon
Enfin un homme politique qui demande la dissolution de cette police de la pensée.
Pascal G.
@ Yvon
JM LE PEN avait demandé la suppression de la Halde durant la campagne présidentielle de 2007, pour des raisons juridiques : la Halde a en effet le pouvoirs de saisir les tribunaux, sans aucune contrepartie, ni garantie pour les incriminés, et par une interprétation libre des lois, dont elle fixe l’application. C’est donc plus qu’une simple police de la pensée : c’est l’organisme totalitaire d’une terreur d’Etat, une Guépéou ou Gestapo républicaine, à l’image de sa grande devancière, le Tribunal Révolutionnaire.