Communiqué de Laissez-Les-Vivre SOS Futures mères :
"LAISSEZ-LES VIVRE ne s'estime pas contraint de partager l'hommage national unanime réservé au crypto-communiste hyper-mathtusien Pierre MAUROY : en effet, classe politique et médias unanimes encensent le cher disparu, louent son patriotisme, sa loyauté, sa fidélité à ses convictions.
Si Pierre MAUROY est assurément l'homme des 39 heures hebdomadaires (contre 40), de la 5ème semaine de congés payés (contre 4) et pour le pire plus que le meilleur de la retraite à 60 ans, il a surtout été un farouche malthusien.Ainsi, lors de la session de printemps, il répond, sûr de son propos, à une question au gouvernement d'un député R.P.R concernant l'augmentation toujours constante du chômage : "Est-ce ma faute, si les français ont fait plus d' enfants après la seconde guerre mondiale qu'ils n'en avaient jamais fait pendant deux siècles ?", semblant ainsi totalement ignorer que c'est précisément cet accroissement démographique qui explique pour une large part les "Trente Glorieuses".
Premier Ministre pendant 38 mois, de mai 1981 à juillet 1984, il marque son gouvernement d'une série de mesures très hostiles à la famille. Ainsi quand les allocations familiales sont augmentées de 25% en 1981 conformément aux promesses de campagne du candidat Mitterrand, elles le sont essentiellement par le biais de l'augmentation de 50% des allocations pour le deuxième enfant pénalisant ainsi déjà les familles nombreuses.
Durant cette même période, le montant d'économies d'impôts susceptibles d'être réalisées par le biais du quotient familial diminue de moitié passant de 15 000 francs à 7 500 francs par demi-part fiscale. Son gouvernement s'illustre également tristement par le remboursement à 70% de l'avortement et par les premières campagnes publicitaires télévisuelles contraceptives ouvertement anti-natalistes. On y voyait notamment, entre autres clips, une femme triste et sans âge, affirmer : "D'enfants, j' en ai bien assez, un de plus ce serait la catastrophe."Puis quand vient en janvier 1983, le tournant de la rigueur, tant vanté par les économistes, ce sera l'occasion de démanteler la prime de 10 000 francs accordée depuis 1979 (par le gouvernement BARRE) à la naissance du troisième enfant et des suivants en la divisant par DEUX et, ce, sous le fallacieux prétexte qu'elle était beaucoup trop incitative. Il s'en suivi une baisse des naissances de 41 000 par an entre 1982 et 1984, faisant passer ainsi à nouveau le taux de natalité de la France en dessous de 14 naissances pour mille habitants.
En 1983-1984, une extraordinaire mobilisation oblige François MITTERRAND à renoncer à la loi SAVARY de création du service publique unique de l'enseignement.
Il n' en reste pas moins que Pierre MAUROY fait figure de modèle en tant que pourfendeur de la famille et c'est bien pour les socialistes qui nous gouvernent assurément un maître en la matière."