Communiqué de LAISSEZ LES VIVRE – SOS FUTURES MERES :
"Le quotidien gratuit 20' publie ce 13 septembre une page entière intitulée "la pilule d'urgence passe mal" : mais, en fait, de quoi s'agit-il ? Les laboratoires pharmaceutiques ne manquent jamais d'imagination pour vendre leurs produits ; en l'ocurrence, la pilule du surlendemain, dite ELLA ONE commercialisée en France depuis le 1er octobre 2009, soit trois ans.
Déjà, constatons que la pilule dite "du surlendemain" a changé de nom : désormais, HRA PHARMA communique sur la "pilule d'urgence" et le nom d'ELLA ONE n'est même plus mentionné dans cette campagne publicitaire. Car, sous prétexte de sondage effectué par BVA, il s'agit en fait d'une véritable campagne publicitaire commanditée par l'industrie de la mort.Selon le quotidien 20', ce sondage a été réalisé en ligne du 15 au 30 mars 2012 auprès d'un échantillon représentatif de 2 415 femmes fertiles hétérosexuelles âgées de 16 à 45 ans et ayant eu des rapports sexuels au cours des douze derniers mois
Mais, la particularité de ce sondage, c'est que ses résultats sont commentés par l'institut BVA lui-même, en l'occurence, Mme Cécile BRACQ, directrice adjointe de BVA qui écrit : "Cette forte proportion, tout âge confondu, prouve qu'elles n'ont pas la connaissance de base" commentant ainsi la phrase rédactionnelle suivante :" 41% des femmes ignorent en effet que la prise du comprimé d'urgence n'équivaut pas à un avortement"Ainsi, on comprend tout à fait le changement de terminologie suivant : de "pilule du surlendemain", la pilule magique d'HRA PHARMA devient pilule d'urgence. Car "pilule du surlendemain" signifiant prise entre 48 et 72 heures après le rapport sexuel implique bien dans 75% des cas un avortement puisque le comprimé est absorbé après la fécondation et agit presque aussitôt après (une à trois heures). Avec le terme "pilule d'urgence", très imprécis on peut affirmer que dans certains cas, si elle est absorbée dans les 24 heures suivant le rapport sexuel, la fécondation n'est pas encore réalisée et donc qu'il s'agirait d'une "simple" contraception.
Mais, les femmes françaises disposent tout à la fois de discernement et d'instinct maternel : elles savent le trésor qu'elles détiennent au fond de leurs entrailles ; elles se rendent très bien compte quand l'infirmère scolaire ou la "protection maternelle et infantile-PMI" (dont "la pratique d'I.V.G. par voie médicamenteuse" est une des missions depuis le 1er janvier 2008) veulent les contraindre à absorber un aborticide.
Selon BVA, seulement 20% des femmes de France auraient recours à la "contraception d'urgence". Quelle dommage pour le business de l'industrie de la mort, et à son premier rang, HRA PHARMA. Assurément leur discernement et leur instinct maternel survivront à ce nouveau lavage de cerveau !"
Qui a payé l'institut de sondage BVA pour cette étude ? HRA Pharma.
Rictrude
“implique dans 75% des cas un avortement”, dites-vous ? Cela voudrait dire que 75% des rapports sont fécondants…
Je ne suis pas gynécologue, mais ce chiffre me semble très élevé. Ou peut-être n’ai-je pas tout compris.
Sancenay
N’ appartiendrait-il pas peut-être aux politiques qui se respectent de classer également de tels instituts de formatage d’opinion et de telles industries d’homicides comme les potions désormais réputées dangereuses.
clarina
Aborticide? Abortif plutot, non?