Dans le très sérieux Quotidien du médecin :
[…] Rétablir dans leurs droits les professionnels non vaccinés est une éventualité envisageable aujourd’hui. Elle relève d’une capacité de faire confiance à l’écoute, à la concertation ainsi qu’à l’esprit de responsabilité. Elle ne consiste pas à relativiser l’impératif de l’obligation vaccinale des professionnels au titre de règle de bonne pratique, de même que toute autre mesure de protections avérée.
Au-delà d’une abrogation, cette démarche politique devrait être accompagnée de l’initiative d’une convention citoyenne portant sur l’obligation vaccinale et plus largement sur les mesures contraignantes en situation de crise sanitaire. Car il nous faut être en capacité d’anticiper le futur dans le cadre d’une concertation. Il est évident que des mesures contraignantes, appliquées sans esprit de discernement et en suscitant des discriminations ne seront plus acceptables. En témoigne la difficulté des instances publiques à imposer des mesures de prudence probablement justifiées actuellement (ne serait-ce comme le port du masque dans les transports). Elles ont épuisé une capacité d’adhésion de la société à la rigueur de dispositifs non concertés et aux justifications parfois discutables.
Cette abrogation de l’interdiction d’exercer pourrait contribuer à restaurer un esprit de confiance, y compris de la part des personnes en situation de vulnérabilité qui exigent à juste titre d’être préservées de tout risque nosocomial. De ce point de vue rien n’atteste de l’efficacité de la mise à pied prolongée de professionnels dont la présence fait défaut dans des établissements. Au point d’inciter parfois des soignants à poursuivre leur activité alors qu’ils sont infectés par le SARS-CoV-2… Il leur est seulement préconisé de prévenir par les moyens en vigueur les risques de transmission.
Dès lors en quoi pérenniser une mesure d’interdiction d’exercice motivée par le risque de contaminer un tiers est-elle exemplaire si elle contraint à des adaptations de nature à mettre en cause les strictes règles de sécurité sanitaire ?
MSophie
Martin Hirsch reconnaît que :
– “des mesures contraignantes ont été appliquées sans esprit de discernement et en suscitant des discriminations” à travers des “dispositifs non concertés et aux justifications parfois discutables.”
– “rien n’atteste de l’efficacité de la mise à pied prolongée de professionnels dont la présence fait défaut dans des établissements. Au point d’inciter parfois des soignants à poursuivre leur activité alors qu’ils sont infectés par le SARS-CoV-2… Il leur est seulement préconisé de prévenir par les moyens en vigueur les risques de transmission. Dès lors en quoi pérenniser une mesure d’interdiction d’exercice motivée par le risque de contaminer un tiers est-elle exemplaire si elle contraint à des adaptations de nature à mettre en cause les strictes règles de sécurité sanitaire ?”
De là à dire que Martin Hirsch plaide en faveur de la réintégration des soignants non-vakk$$, il me semble que c’est exagéré. Il évoque une “convention citoyenne”. On sait comment ce genre de choses est utilisé par les autorités…
Le ministre de la santé actuel a récemment dit qu’il demanderait leur avis aux scientifiques sur ce sujet. Comme depuis deux ans et demi, les autorités pourraient se réfugier derrière la pseudo vérité scientifique pour nous enfumer…
MSophie
Rappelons que c’est ce même Martin Hirsch qui au mois de janvier dernier avait proposé que les non-vakh$$ paient leurs soins en plus des cotisations qu’ils paient déjà…
https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/pas-de-soins-gratuits-pour-les-non-vaccines-la-suggestion-du-patron-de-lap-hp-fait-des-vagues
Fernand-SergeDujardin
Ces soignants écartés de la vie professionnelle l’on été et sont toujours proscrits car ils ont contrarié et contesté “qui vous savez”, à la fois narcisse et psychopathe !
F. JACQUEL
Vous confondez Emmanuel Hirsch, Professeur d’éthique médicale, avec le sinistre Martin Hirsch, haut fonctionnaire non médecin qui a dévasté l’AP-HP…