En France, en 2006, 209.700 avortements ont été pratiqués, un nombre relativement stable depuis 2002, selon le derniers chiffres communiqués par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS). La DRESS précise que la part des IVG médicamenteuses progresse régulièrement atteignant 46% en 2006 (soit plus de 90000), contre 18% en 1996. Ces avortements peuvent être pratiquées jusqu’à 7 semaines d’aménorhhée dans un établissement public ou privé autorisé. Cette façon de tuer l’enfant a été élargie en novembre 2007, sous l’impulsion de Roselyne Bachelot, qui a permis aux centres de planification et d’éducation familiale la pratique d’avortements par voie médicamenteuse et a confié aux présidents des conseils généraux la mission d’organiser cette pratique d’avortement chimique au sein des services de protection maternelle et infantile.
Près des trois quarts de l’ensemble des avortements concernent des femmes âgées de 18 à 35 ans en 2006 comme en 2002, la part des femmes jeunes ayant tendance à croître, au contraire de celle des femmes âgées de 30 à 34 ans qui diminue :
- 27 femmes de 20 à 24 ans pour 1.000 femmes ont pratiqué un avortement
- 23.8 femmes de 18 à 19 ans pour 1.000
- 23 femmes de 25 à 29 ans pour 1.000.
Le nombre d’avortements pour 1.000 femmes âgées de 15 à 49 ans atteint 14,5 en 2006.
Denis Merlin
Ce que la statistique ne dit pas : combien de femmes en sont devenues handicapées ? combien de femmes en sont restées invalides ? combien de femmes en sont mortes ?
Cette statistique serait aussi intéressante, mais pas correcte du point de vue des assassinats publics des petites victimes immolées au dieu “satisfaction”.
Chênaie
Ces chiffres ne sont que la partie “visible et quantifiable” de la réalité de ces “enfants” qui meurent dans le sein maternel du fait d’une pratique abortive ou contragestive
Bien plus nombreux sont ceux qui sont les victimes de l’emploi du stérilet et des pilules minidosées. Le stérilet empêche le nidification s’il y a fécondation et la pilule minidosée, si l’ovulation n’a pu être stoppé par le produit, empêche le développement de l’oeuf fécondé. (Voir L’Eglise et les réalités biomédicales du Dr de Cathelineau; Editions C.L.D.)
Combien d’utilisatrices en sont informées ?
Anonyme
sans compter les avortements dûs à des “contraceptifs” : pillule classique, stérilet
Alex
Petite precision: la pilule classique n’est pas un abortif, car elle empeche la fecondation (il n’y a donc pas d’oeuf). le sterilet en revanche, est un abortif car son role est de, une fois l’ovule econde par le spermatozoide, empecher la nidification de l’oeuf (c’est comme si on empechait a un oiseau de pondre un oeuf dans son nid, l’oeuf se casse et le poussin ne nait pas).
Je suis oppose a la contraception mais il est important de savoir pourquoi: non pas parce qu’elle tue,mais parce qu’elle utilise un moyen non naturel de regulation des naissances. Ce n’est pas du meme ordre que l’avortement qui tue une personne.
Chênaie
A Alex : qu’est-ce que la pilule classique ?
Si, dans les débuts, la pilule était contraceptive parce qu’elle empêchait l’ovulation de se produire, il n’en est plus ainsi pour les minidosées qui sont elles aussi abortives si l’ovulation n’a pas été évitée et si la fécondation a eu lieu. Voir ouvrage sité plus haut.
Avec le stérilet, cela fait beaucoup d’avortements silencieux !
Alex
Au temps pour moi, j’en suis reste aux hormones qui bloquaient l’ovulation…