Lu dans Présent :
"Avec la crise économique, des milliers de ménages jusqu‘à présent épargnés sont désormais confrontés à des difficultés pour se loger décemment, un problème qui concerne aussi les propriétaires, selon le 16e rapport de la Fondation Abbé Pierre publié mardi. Selon ce rapport, fin 2010, plus de 3,6 millions de personnes étaient très mal logées (cabanes, familles nombreuses en chambres d’hôtel…) voire sans abri (33 000). Les services d’hébergement d’urgence sont «sous pression», les plus démunis s’enfoncent un peu plus : ils se réfugient dans des cabanes, des caves, des parkings, alimentant une «zone grise» du logement, ou se rassemblent sur «des territoires d’exclusion», générant une «tiers-mondisation» du parc de logements. «Les décisions de justice prononçant l’expulsion n’ont jamais été aussi nombreuses depuis dix ans (106 938 en 2009)», note aussi la Fondation."
Il reste à savoir l'incidence de la "non-famille" (divorce, séparation…) et de l'immigration sur ce problème social.
Ludovic
Mon oncle qui s’occupe des dossiers loi DALO dans son département me dit que 90% des dossiers sont de la “non famille”…
ID
Bien vu : 1 divorce = deux logements
Il serait utile de faire un graphique :
– une courbe pour l’évolution du nombre de logements
– une autre pour l’évolution des besoins en logements
On y retrouverait la banalisation du divorce, le regroupement familial…
Sans cela, il n’y a aucune raison que les logements manquent, puisque nous sommes une population vieillissante…