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Le renouvellement de la Consécration de l’Espagne au Sacré-Cœur avait rassemblé plus de 12 000 fidèles au Cerro de los Angeles le 30 juin 2019 : après la Castille, la Catalogne ne pouvait pas être en reste.
Ainsi, le 7 juillet suivant, les fidèles se sont massés dans la basilique du Sacré-Cœur de Tibidabo – colline dominant Barcelone – afin d’assister à une messe à l’issue de laquelle l’acte de consécration a été renouvelé.
Le sanctuaire du Tibidabo a valeur de symbole : après le Congrès eucharistique de 1961, il a été érigé en basilique. On le considère au-delà des Pyrénées comme le Montmartre espagnol. D’ailleurs, à l’instar de son grand frère français, le Tibidabo s’est voué à l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement.
De plus, un phénomène nouveau s’est fait jour ces derniers mois : la recrudescence des paroisses consacrées au Cœur de Jésus, désormais au nombre de soixante-dix. Déjà les effets bienfaisants de la dévotion au Sacré-Cœur se font sentir : augmentation du nombre d’heures saintes, de messes, fréquentation accrue des sacrements…
Puisse ce mouvement s’amplifier et contrecarrer le sécularisme croissant de la société catalane. […]
Le Diable l’emmena encore sur une montagne extraordinairement haute et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et il lui dit : “Toutes ces choses, je te les donnerai si tu tombes et fais un acte d’adoration pour moi”. Alors Jésus lui dit : “Va-t’en, Satan”, car il est écrit : “C’est Yahvè ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré”.
Ce passage de l’évangile de Mathieu qui narre la tentation de Jésus par Satan a inspiré le nom à la montagne du Tibidabo de Barcelone. La hauteur de celle-ci, 512 mètres d’altitude, a rappelé aux esprits religieux de l’époque cette scène biblique. Du coup, le mont a attiré tous les satanistes et amateurs d’ésotérisme qui venaient sur la montagne pour organiser messes noires et autres rites rendant gloire à Satan.
Pour stopper ce phénomène, l’Eglise Catholique a voulu “sanctifier” le lieu en y bâtissant la fameuse église que l’on connaît aujourd’hui : “el Templo Expiatorio del Sagrado Corazón”. En français : le temple expiatoire du Sacré Coeur, qui est évidemment un hommage à la basilique du même nom qui trône dans le quartier de Montmartre à Paris.