Plus d’un million de défenseurs de la vie se sont rassemblés dans plus de 50 villes argentines pour montrer leur rejet de l’avortement.
En août 2018, le Sénat argentin a rejeté une proposition visant à légaliser l’avortement des bébés à naître jusqu’à 14 semaines de gestation, après des mois de manifestations parfois violentes de groupes pro-avortements et de contre-manifestations vocales de groupes pro-vie. Le projet de loi sur l’avortement aurait également sérieusement limité le droit des professionnels de la santé de s’opposer à la pratique d’un avortement.
Cet événement intervient deux jours seulement avant la Journée internationale de l’enfant à naître, le 25 mars, qui coïncide avec la fête de l’Annonciation. Paul Coleman de l’Alliance Defending Freedom (ADF) a commenté les événements.
“Le droit international protège le droit à la vie de toute personne, y compris des enfants à naître”. «Le peuple argentin déclare clairement vouloir vivre dans un pays où la vie est primordiale – la vie de la mère et celle de l’enfant à naître … Cette importante marche pro-vie appelle à la protection du droit à la la vie de la conception jusqu’à la mort naturelle.”
Avant la marche, des groupes pro-vie argentins ont remis une pétition au ministère argentin des affaires étrangères et ont été signés par plus de 140 000 personnes rejetant une décision du Comité de la condition de la femme de l’ONU visant à faire de l’avortement et de l’idéologie du genre des droits humains fondamentaux.
L’avortement est une question brûlante lors des élections générales prévues pour octobre, lorsque les Argentins se rendent aux urnes pour choisir leurs candidats à la présidence, au Congrès et dans la plupart des gouverneurs provinciaux. Au cours des dernières semaines, des manifestants pro-avortement portant des bandanas verts ont défilé dans les rues de Buenos Aires et d’autres villes et ont proclamé qu’ils allaient vaincre les sénateurs pro-vie qui avaient voté pour la préservation des enfants à naître.