La Pologne attendra encore au moins un an pour le remboursement de l’insémination artificielle. C’est ce que vient d’annoncer le premier ministre Donald Tusk :
"Nous ne pouvons pas mettre en place de nouvelles procédures médicales onéreuses [il faut d’abord] sauver un navire qui prend l’eau – le système de financement de la santé."
Le chef du gouvernement espère surtout sortir de la polémique déclenchée par son ministre de la santé, Ewa Kopacz, sur un possible financement par l’Etat de la fécondation in vitro. Le projet avait aussitôt déclenché les protestations de l’Eglise.
Si le parti des frères Kaczynski -Droit et Justice (PiS)- s’est rangé unanimement derrière l’épiscopat, la droite libérale au pouvoir de Donald Tusk (Plateforme civique, PO) est divisée.
Il faut signaler aussi que les médecins et les infirmières ont menacé de faire grève voire de démissionner si le gouvernement s’engageait dans la voix du remboursement de la fécondation in vitro.