Une commission extraordinaire du Parlement polonais évalue la demande de la Ligue des familles polonaises (LPR) qui consiste à inscrire dans l’article 38 de la Constitution polonaise la protection de la vie "dès la conception". L’avortement n’est autorisée en Pologne qu’en cas de viol, d’inceste, de danger pour la vie de la mère ou de malformation irréversible du foetus. Le projet de la LPR, présente au gouvernement depuis le printemps 2006, a été contrecarré par une autre proposition, émanant cette fois-ci de la droite au pouvoir (Droit et justice, PiS). Début janvier, le premier ministre, Jaroslaw Kaczynski, a suggéré d’inscrire dans la Constitution que "la République protège, à travers la loi et les efforts des pouvoirs publics, la vie des enfants conçus".
Certains prélats approuvent le projet de la LPR, quand d’autres, comme Mgr Tadeusz Pieronek à Cracovie, enjoignent de préserver la législation actuelle. Résultat d’un cadre législatif restrictif, moins de 200 femmes ont officiellement recours à un avortement, chaque année, en Pologne. La Fédération du planning familial à Varsovie estime de façon farfelue que 80 000 à 200 000 Polonaises avorteraient, chaque année, en toute clandestinité. On connaît la manipulation du planning familial, habituelle dans ce domaine.
Eric
La Pologne aurait dû rester en dehors de l’UE. Elle voulait rétablir la peine de mort. Elle aurait pu devenir un véritable état modèle, Patriotique et Chrétien.