Les bureaux de vote sont ouverts pour le référendum sur la légalisation de l’avortement depuis 8 heures locales (9 heures à Paris), jusqu’à ce soir 19 heures (20 heures à Paris). A chaque instant de la journée, un électeur portugais est en train de choisir entre les deux bulletins, et a besoin de nos prières.
Comme le rappellait Michel hier, les sondages sont défavorables – mais ils l’étaient déjà à la veille du référendum de 1998.
A en croire ces sondages, le "non" à la légalisation a gagné du terrain au cours de la campagne. Mais les médias acquis au "oui" se sont efforcés de détourner l’attention des vrais enjeux au cours des derniers jours, cherchant, par exemple, à susciter l’indignation parce qu’une école a distribué des tracts anti-avortement à ses élèves. C’est une tactique récurrente chez les pro-avortement : parler de tout, plutôt que de la réalité de l’avortement.
Le vote de 1998, où le "non" l’avait emporté de justesse, avait fait ressortir la forte division géographique du pays (carte à gauche, le "non" est en rouge), avec des extrêmes à près de 77% de "non" dans le district de Braga (au nord), et 82% de "oui" dans celui de Setubal (au sud de Lisbonne).
BOGOMIR
A vontade do freguês / La volonté du paroissien (sur le site du PNR):
http://www.pnr.pt/portal/index.php?option=com_content&task=view&id=255&Itemid=99999999
Philippe
Remarquons que la région de fatima est acquise au “oui”