Les pro-vie souhaitent que l’inéluctable loi garantisse la consultation préalable de la mère afin de l’informer sur les conséquences de l’assassinat :
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La Fédération portugaise pour la vie (FPV) a dénoncé l’attitude des partisans du oui, qui rejettent toute idée de consultation préalable à l’avortement dans le cadre de la préparation de la loi, alors qu’ils l’avaient promis. «Avant de faire un avortement, la femme fera-t-elle une échographie ? Verra-t-elle cette échographie ? Connaîtra-t-elle les conséquences physiques et psychiques que cet acte aura dans son corps et dans sa vie ?». La FPV a conclu que la bataille n’était pas close et qu’elle allait notamment se situer sur le terrain constitutionnel, la question étant posée du petit nombre de Portugais qui souhaitent un changement de la loi : trois sur dix ont dit oui, deux sur dix ont dit non, et cinq sur dix n’ont rien dit du tout.
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Alors que le CDS-PP (seul petit parti parlementaire à avoir milité pour le non à la légalisation de l’avortement au Portugal) demandait à l’Assemblée l’institution d’une procédure de conseil pour les femmes désirant avorter dans la cadre de la nouvelle loi, le PS a déclaré :
«Pas question d’une procédure de conseil obligatoire qui mette en cause sa libre décision autonome.» !
La procédure de conseil, voire l’échographie, porteraient atteinte à la liberté ! Pourtant, chacun sait qu’il n’y a pas de liberté sans vérité.