Libération consacre un article à l'émergence de la "droite" sur internet. Selon l’attaché parlementaire Samuel Authueil, Atlantico (Arnaud Dassier, l’un des fondateurs minoritaires d'Atlantico, avait travaillé pour la campagne Internet de Sarkozy en 2007) peut devenir le «navire amiral de la droitosphère»:
«C'est encore un peu tôt, mais il peut être le lieu où se retrouvent les gens de droite présents sur internet […] La droitosphère, c’est ce qui n’est pas la gauchosphère, la centrosphère MoDem, la réacosphère, la cathosphère ou la fachosphère, qui ont toutes des identités marquées. Sur le segment centre-droit, il n’y a rien, ou il n’y avait rien. La droitosphère ne peut se comprendre qu’en creux par rapport aux autres. De fait, moi je suis dedans, mais c’est par défaut, parce qu’il faut bien que je sois quelque part».
Et l'on voit tout de suite le problème de la "droite" : elle ne se définit ainsi que dans une logique dialectique, par la négation de ce qu'elle n'est pas. Mais cela ne constitue ni un corpus idéologique ni une identité.