C'est ce qui est constaté en Suisse :
"L'immigration influence de manière significative son évolution dans les régions attrayantes, et les hausses des loyers sont particulièrement fortes en Suisse romande, où elles atteignent 20,2% depuis 2005.
Ces constats ressortent d'une étude publiée par l'Office fédéral du logement (OFL) et réalisée par la Haute école zurichoise en sciences appliquées (ZHAW) en collaboration avec la société Meta Sys.
Dans le secteur locatif, le développement de l'offre dans les agglomérations n'a pas pu suivre la croissance du nombre de ménages. Le cas du grand Zurich est exemplaire à cet égard, où la pénurie a gagné des régions qui présentaient encore récemment un marché du logement équilibré.
La forte immigration observée depuis 2005, liée à la libre circulation des personnes, s'est accrue en 2011 comme elle l'avait déjà fait les deux années précédentes, selon l'étude. Elle qualifie d'"indubitable" le rôle joué par les ménages d'origine étrangère dans la pénurie observée sur le marché du logement locatif."
Cela pourrait-il donner des idées à Cécile Duflot, qui veut lutter contre les augmentations des loyers ?
Papon
La loi de l’offre et de la demande est la seule loi incorruptible, c’est elle qui determine le prix d’une marchandise quelle que soit l’action pertubatrice des elements exterieurs telle que l’agitation des politiques.
C.B.
1) Dans l’habitat haussmanien parisien classique, la “mixité sociale” était réalisée au sein de chaque immeuble, y compris dans les “beaux quartiers”.
2) la brève de “romandie” ne précise pas la nature de l’immigration observée à Zürich; le critère “nombre de nationalités”, qui a été utilisé en France au début des ZEP années 1980, donne des résultats très différents suivant les nationalités recensées.
3) Lu ici
http://www.bwo.admin.ch/dokumentation/00106/00108/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDdoR,fGym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A–
(pdf de 40 pages, intitulé “mixité sociale et développement de quartier: entre désir et réalité”, Berne 2011)
“Pour développer des zones défavorisées, il est souvent préconisé de rechercher une meilleure mixité sociale. Cette stratégie est basée sur l’idée que la cohabitation de différentes couches sociales favorise l’intégration sociale. Or, aucune vérification empirique ne valide cette thèse. Il n’y a pas de liens de causalité entre la composition de la population et les situations sociales problématiques comme le chômage, le manque de formation, les problèmes d’intégration des immigrés, etc. Par conséquent, les situations individuelles de précarité et de discrimination ne s’améliorent pas grâce à une meilleure mixité sociale dans le quartier. Au contraire, la revalorisation du parc immobilier et l’arrivée de couches de population plus aisées provoquent souvent l’éviction des personnes touchées par la précarité économique. Pour des ménages proches du seuil de pauvreté, la hausse des loyers peut signifier le passage à l’aide sociale.” (in résumé, p. 6)
Saint-Plaix
Comiques nos amis suisses!
C’est vrai que l’afflux des SDF en Suisse, poursuivis par l’inquisition fiscale européenne (pas seulement française!) provoque un surcroît de demande de logements…
Mais soyons un peu sérieux: ces SDF là (Sans Difficulté Financière!) ne sont pas à la recherche de logements sociaux…
Tout au plus, la pression que leur demande nouvelle exerce sur le marché immobilier peut conduire à déplacer certains membres de classes moyennes vers des logements à caractère social qu’ils n’habitaient pas au paravant…
C’est ce qui distingue la situation suisse de la situation française!
lavandin
il va de soi, et en toute logique, que l’arrivée annuelle de 300000 à 350000 personnes sur le territoire national crée une demande supplémentaire en logements, donc une infation importante du prix des loyers. Avez vous remarqué, par ailleurs que la quasi totalité des gens qui vivent dans la rue sont d’origine européenne
Jean Theis
La mixité hausmanienne n’avait rien à voir avec l’immigration.
Au rez-de-chaussée: commerçants et artisans
A l’étage noble : la couche sociale la plus aisée.
Deuxième étage et autres: la classe moyenne.
Au dernier étage: les logements des domestiques dits encore chambres de bonnes, actuellement très prisés par les étudiants.
A remarquer qu’il n’y avait pas d’ascenseurs…
On ne peut pas dire qu’ils se mélangeaient : chacun à sa place. La mixité sociale est un bonheur inventé il h’y a pas plus de 30 ans. Le pire est que personne n’en veut mais que la Caste prétend que c’est le paradis absolu et obligatoire.
@ C.B. en tout cas il y a un lien de causalité entre l’arrivée d’immigrés et le départ des de souche, la vie leur ayant été rendue insupportable: Bruits, odeurs, violences, saleté, bris des parties collectives, etc.
Il y a à 250 m de mon domicile un superbe immeuble hausmannien, précisément parmi d’autres plus ordinaires, qui a été attribué aux immigrés: on peut voir, par exemple, que sur leur trottoir (et non à côté) s’empilent toutes sortes de crasses, alors que ce n’est pas le cas à côté et que le service de nettoiement passe devant cet immeuble comme ailleurs.
Je m’arrête: cette absurdité me rendant intarissable.
Enfin, les Suisses sont envahis par toute une population étrangère de la pire espèce qui s’infiltre aisément par la frontière française à Genève.
Comme nous au SB ils se lamentent, mais ne font pas beaucoup plus que notre Caste.
Axel de Boer
La principale cause de la hausse des loyers vient de la hausse des divorces depuis vingt ans. Qui dit divorce dit 2 habitations avec chambres pour accueillir les enfants. Si seulement un quart des divorces pouvaient être évités via une valorisation sociale et politique du mariage, il n’y aurait pas de problème insoluble de logement et les autorités publiques pourraient alors se contenter de répondre aux déséquilibres locaux, ce qui serait alors faisable. C’est politiquement incorrect mais vrai: la cause du problème du logement, c’est le divorce.
Robert Marchenoir
Non, la cause de la hausse des loyers n’est évidemment pas le divorce. Le divorce provoque, peut-être, une hausse de la demande (si, et seulement si, les divorcés restent célibataires).
Mais sur un marché sain, une hausse de la demande s’accompagne d’une hausse de l’offre… Ce qui rééquilibre le marché.
A l’évidence, en France, ce rééquilibrage ne se fait pas. L’offre ne suit pas. Pourquoi ? C’est cette raison qu’il convient de rechercher, et non la cause de la hausse de la demande.
Une hausse de la demande de logements n’est nullement une mauvaise chose en soi. Elle accompagne toute augmentation de la population. Une augmentation de la population n’est pas une mauvaise chose en soi.
Elle peut l’être si la population supplémentaire est de mauvaise qualité (mauvaise immigration), ou si la place manque carrément dans le pays (cas de la Suisse, étriquée et montagneuse).
La France, physiquement, est vide. Il n’y a absolument pas pénurie de terrains techniquement constructibles (pas situés à flanc de montagne à 4 000 mètres d’altitude, pas situés sous une rivière, pas ravagés sans cesse par les tornades, pas utilisés par l’agriculture ou l’industrie, etc).
Il y a, en revanche, une forte pénurie de terrains administrativement constructibles.
En France, à toutes fins pratiques, il est interdit de construire des logements. Aucun terrain n’est administrativement constructible, sauf exception très difficile à obtenir.
C’est là la principale cause de la hausse des loyers et du prix de l’immobilier.
La cause accessoire, mais qui est de même nature et participe de la même philosophie politique (le socialisme), c’est la quasi-interdiction qui est faite aux Français de donner un logement en location.
Sans surprise, si l’Etat interdit de louer des logements, eh bien les gens auront du mal à trouver une location, et les rares qui y parviendront paieront ce provilège très cher. Qu’est-ce qui vous étonne là-dedans ?
Il n’est pas complètement interdit de donner un logement en location, mais les restrictions, les vexations et les confiscations qui sont exercées par l’Etat à l’encontre de ce libre exercice du droit de propriété sont telles, qu’on ne peut considérer ce type de transaction que comme une affaire un peu louche, au même titre que la prostitution : l’Etat ne l’interdit pas complètement et officiellement, mais la décourage tellement que ceux qui s’y livrent font figure de délinquants.
Le dernier point qu’il convient de relever est la concurrence déloyale que l’Etat fait aux Français sur le marché du logement.
Le logement prétendu “social”, qui est une icône sacrée du “modèle social français”, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite en passant par toutes les nuances intermédiaires de bleu, de rouge, de blanc et de marron, c’est simplement le secteur communiste du logement.
Quand l’Etat, de concert avec les Français, considère légitime et souhaitable qu’il y ait le plus possible de logement social (c’est à dire communiste), eh bien, naturellement, les entrepreneurs et les investisseurs qui, dans un marché libre, seraient tentés de dépenser de l’argent pour loger les Français (comme le font les gens depuis des siècles), s’abstiennent de le faire.
A quoi bon prendre des risques sur un marché où vous savez que l’Etat cassera les prix ? Les loyers des HLM n’étant pas déterminés par le libre jeu de l’offre et de la demande, mais par le caprice des politiciens qui cherchent à acheter les voix de leurs électeurs ?
S’il y a “crise du logement” en France pratiquement sans interruption depuis un siècle, c’est que les Français, dans leur grande majorité, n’ont pas cessé de réclamer la politique qui, précisément, crée la pénurie : l’intervention de l’Etat sur ce marché.
Le socialisme est synonyme de pénurie, et donc de cherté. Malgré un siècle et demi de preuves du contraire, les Français veulent encore croire que le socialisme, c’est l’abondance.
On ne peut pas raisonner des gens qui croient en la magie noire.