A propos du pass contraception, La Croix rapporte les propos de Nathalie Bajos, directrice de recherche à l’Inserm, qui estime que ce type de dispositif «ne suffira pas à résoudre le problème des grossesses non désirées» chez les jeunes et encore moins à faire baisser le nombre d’IVG.
"De fait, la hausse des avortements constatée depuis quinze ans n’est pas due à une augmentation des rapports non protégés ou des échecs de contraception. En réalité, «la norme procréative a changé. Aujourd’hui, pour un même taux de grossesses non prévues, on recourt plus facilement à l’IVG». Ainsi chez les 14-15 ans, le nombre de grossesses non désirées interrompues est passé de 65 % en 1990 à 79 % en 2005 (sur la même période, de 54 % à 67 % chez les 16-17 ans).
Autrement dit, le rapport entre accès à la contraception et baisse des IVG n’a rien d’automatique. Et l’enjeu se situe aussi ailleurs. «Il est primordial de renforcer l’éducation sexuelle et de changer de discours sur la sexualité, estime Nathalie Bajos. Plus on a un discours positif, qui insiste sur le lien, le partage, le respect de l’autre, et moins il y a de grossesses non désirées», remarque-t-elle."
Rebellion
Tout repose sur le dialogue avec la mère…
Eduquer, prévenir c’est essentiel, mais beaucoup n’ont pas ce rôle auprès de leur enfant. Cependant, la communication passe de moins en moins bien entre les parents et leurs enfants.
Tout dépend, aussi, de l’environnement social.
Jeanne
Menons une action contre la pass contraception en faisant pression sur le conseil régional !
marcantoine
Ou lala celle là elle va se faire virer si elle commence à raisonner à peu près juste !!!
RL
J’ai l’impression que la Croix a tendance à rentrer dans le droit chemin depuis quelques temps…
Jean
Elle va se faire traiter de catho intégro-tradi-fasciste… Un discours scientifique, dépassionné, qui rejoint le bon sens.