Sur son blog, le Comte de Paris écrit :
"Il faut bien comprendre que le mariage est une institution commune à
TOUTES les religions, la pierre angulaire de toute société organisée.
Le sacrement du mariage n'appartient pas au droit civil. L'acte civil
devenu obligatoire au fil des siècles ne remplace pas le sacrement. […]Pour ce qui est du "mariage pour tous" cela me semble un contexte
d'autant plus surprenant qu'il s'agit à l'évidence d'une union entre
deux personnes de même sexe. Pour moi qui suis peintre, si je marie
deux couleurs différentes, chacune met l'autre en valeur, et donne vie
à une nouvelle couleur issue des deux autres. Il en va de même pour la
musique et pour tout ce qui est vivant.
Pour nous êtres humains, le mariage est non seulement l'acceptation
d'une complémentarité partagée, mais aussi pour le "croyant" une force
d'avenir pouvant conduire naturellement à la naissance d'enfants et à
la création d'une famille. Les aléas d'une existence partagée se
trouvant confortés par la force qu'inspire la foi de transcender la
quotidien.
L'enfant ne doit pas être élevé dans le reflet d'un narcissisme
réciproque, mais il doit pouvoir grandir de l'attention et de
l'affection d'un couple complémentaireAu commencement, dans le Jardin d'Eden, Adam ne s'accouple pas à
Adam, ni Ève à Ève… sinon nous ne serions pas là!
L'enfant ne doit pas être l'objet d'un arrangement financier. Tout
enfant a le droit de connaître ses vraies racines pour pouvoir s'y
référer. L'ignorance, sa vie durant, de ses origines, pourrait être
passible de folie. Je crois que nous pouvons tous le comprendre.
Telle une immense houle irréversible, ce "tsunami" pourrait conduire
notre civilisation déjà trop perturbée à une disparition dévastatrice,
la boussole ayant perdu tout contrôle, tout repère.
Afin de maintenir la cohésion de la famille, cellule de base de la
société, le Roi Saint Louis fut contraint de combattre l'hérésie
Cathare qui préconisait chez les Parfaits le célibat et le refus de la
procréation. […]"