Interrogé dans Valeurs actuelles, l'évêque de Bayonne fait la même analyse que nous, après avoir rappelé les 3 points non-négociables :
"On peut s’inquiéter que la ministre de la Santé fasse de la promotion de l’avortement l’une de ses priorités. Elle a revalorisé cet acte au motif que certains médecins ne veulent pas le pratiquer ; elle veut en faire l’un des critères d’appréciation de l’activité des établissements de santé ; elle a déclaré qu’elle se refusait à le considérer comme un mal nécessaire (terme qu’employait pourtant Simone Veil lors de sa dépénalisation), alors que chacun s’accorde à souligner que le nombre d’avortements reste très élevé en France (plus de 200 000 par an) et qu’il s’agit d’un acte souvent traumatisant pour les femmes qui le subissent.
On peut par ailleurs s’étonner qu’il soit si peu question de la famille dans le débat politique, même au moment de réformer les retraites. Si le nombre d’actifs diminue, c’est aussi que la relève des générations n’est pas assurée. Une politique familiale digne de ce nom doit constituer un encouragement à la vie. Cette ambition mérite d’être rappelée dans un contexte démographique alarmant en Europe.
Enfin, la suppression de nombreux postes et les contraintes qui pèsent fortement sur le recrutement de ses enseignants posent de vrais problèmes à l’enseignement catholique – dont la loi reconnaît pourtant le « caractère propre ». La situation, telle qu’elle se présente, n’est pas satisfaisante au regard de la liberté d’éducation."
Schtroumpf grognon
Merci à Monseigneur Aillet, c’est clair, net et précis. Tout est dit, sans états d’âme.
On souhaiterait des prises de position aussi claires de la part de la CEF.
Il nous faut beaucoup d’évêques comme lui !
Demandons-les dans la prière, et soutenons-les quand nous avons la chance de les obtenir.
ludo
Merci monseigneur.
Xtophe
Merci Monseigneur de votre apostolat !