De Constance Prazel sur Liberté Politique :
500 personnalités bien sous tous rapports proposent le “lundi vert” pour sauver la planète, respecter les veaux, vaches, cochons et autres couvées, et limiter l’empreinte carbone. Objectif de la pratique du “lundi vert”, un jour sans viande et sans poisson
Serait-il opportun de leur rappeler qu‘il n’y a pas si longtemps, existait une chose formidablement écologique, qui s’appelle le jeûne, qui se pratiquait le vendredi, mais pas seulement ? Il y a quelques décennies, dans un monde chrétien, obscurantiste et patriarcal, durant le Carême et l’Avent, ou encore avant les grandes fêtes, on s’abstenait de viandes. Tout cumulé, sur l’année, cela faisait autrement plus de jours “sans viande” que 52 pauvres lundis verdâtres.
Ce monde est aujourd’hui vilipendé et méprisé, au motif qu’il exerçait une insupportable pression morale sur les individus empêchés de jouir sans entraves et d’être “libres”. C’est un monde meilleur qui l’a remplacé, un “meilleur des mondes”, où la pression morale s’exerce dans les colonnes des journaux du soir et non plus dans les pages du missel.
Dans ce nouveau monde, à la différence de l’ancien, il n’y a plus de perspective de salut… L’idée de “recherche du bonheur” elle-même tend à s’étioler pour les tristes sires qui célèbrent l’évangile du GIEC, obsédés qu’ils sont par la préservation d’un univers froid et désenchanté où l’on ne sait plus trop, au juste, ce qui vaut la peine d’être préservé, au nom d’une morale du devoir écologique desséchante.
Un monde relativiste ? Plus exactement, un monde qui impose une nouvelle échelle de valeurs largement aussi arbitraire, à tout prendre, que celles du monde ancien : pourquoi est-il plus méritoire de se battre pour la survie d’un village tupi-guarani que pour celle d’un village limousin ? Pourquoi le paysage en terrasses de Sumatra aurait-il droit à plus d’égards que les douces collines du Lauragais désormais décorées d’éoliennes ? Pourquoi le lundi vert fait-il l’objet d’une tribune de promotion dans Le Monde, quand sera critiqué le menu du vendredi-poisson proposé dans certaines cantines ?
Alors au nom de la liberté et de l’écologie, revendiquons donc le droit au Carême, au jeûne des jours saints, et célébrons la beauté du jour qui décline sur une église de campagne dont retentissent encore les cloches.
Yves Cochet, ancien député écologiste, a énoncé l’idée malthusienne d‘inverser la logique des allocations familiales afin notamment de «mieux accueillir les migrants». Selon lui, «pour quantifier l’effet de nos activités sur la planète» il nous notamment prendre en compte le facteur démographique. «Pour réduire le nombre d’habitants sur terre, il faut faire moins d’enfants».
Je propose de renverser notre politique d’incitation à la natalité, en inversant la logique des allocations familiales
Selon lui, la société occidentale serait encore pénétrée de l’«injonction biblique : “Croissez et multipliez, et remplissez la Terre”» :
«Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance !»
Et il ne s’arrête pas là puisqu’il propose un remplacement de population :
Limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes
Le fondateur du site Doctissimo et spécialiste de l’Intelligence artificielle, Laurent Alexandre, s’est indigné :
«C’est le grand remplacement en accéléré». «Disparaître pour laisser la place aux autres est la forme ultime du MASOCHISME SUICIDAIRE».
Eric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, a dénoncé les «propos délirants d’Yves Cochet».
«Cette vision d’une certaine gauche est celle du suicide organisé d’une civilisation».
Le membre du bureau national du Rassemblement national, Jean Messiha, a qualifié Yves Cochet d’«eugéniste racialiste».
Gaudete
Cela fait un moment que les déséquilibrés du bulbe n’avaient pas sorti les théories rances de leurs neurones frelatés, ça y est c’est fait ce dépité vert ferait bien de se rebrancher sur le bon sens du petit peuple. Quant au lundi vert, quelle fumisterie, ils prennent vraiment les gens pour les nazes qu’ils sont, c’est quand qu’on se débarrasse de ces bobos gauchos vert de gris?
sivolc
Monet, j’approuve sans réserve votre commentaire! Bravo et merci.
Hélène Champagne
Ne pas confondre jeûne et abstinence (de viande). Si l’abstinence était courante dans la religion catholique il y a encore quelques décennies (exigée tous les vendredis), le jeûne ne concernait (à ma connaissance) et ne concerne toujours que deux jours dans l’année : le mercredi des Cendres (début du Carême) et le vendredi saint.