Communiqué de Nicolas Bay, député européen du Rassemblement National :
Le bilan démographique de l’année 2018, publié mardi par l’Insee, fait état pour la quatrième année consécutive d’une baisse de la natalité, avec seulement 758 000 naissances, soit 12 000 de moins qu’en 2017.
Si cette baisse importante de la natalité est une conséquence de la politique de matraquage fiscal du gouvernement d’Edouard Philippe, elle est aussi plus largement due à la régression de notre politique familiale et à un environnement économique mais aussi politique défavorable aux familles.
Au fil des coupes budgétaire décidées sous les gouvernements successifs et jamais rétablies par Emmanuel Macron — réduction du quotient familial, modification du système de versement des allocations familiales, diminution de la prime de naissance, congé parental raboté — notre pays s’engage sur la pente du déclin démographique.
Sans natalité dynamique, La France ne pourra faire face aux défis de demain, à commencer par la viabilité de notre système de retraites. Le recours à une immigration de masse (255 000 titres de séjour accordés, 123 000 demandes d’asile, 50 000 « mineurs isolés », soit 418 000 entrées en 2018), sous prétexte de lutter contre le vieillissement de la population, a de très lourdes et néfastes conséquences sociales, budgétaires, culturelles et sécuritaires.
Le gouvernement devrait au contraire s’inspirer des politiques de soutien aux familles menées dans plusieurs pays européens avec succès. Ainsi, la Pologne et la Hongrie sont parvenues, en mettant en place une série de mesures telles que des allègements fiscaux proportionnels au nombre d’enfants à charge quels que soient les revenus du foyer et la mise en place de nombreuses aides financières et matérielles, à accroître leur natalité.