On n’entend pas les féministes sur ce sujet.
Pour The Economist, qui rappelle avoir qualifié l’avortement de masse des filles de “genricide” en 2010, “le déclin mondial de ce fléau est une bénédiction”.
Selon France info, il manque 150 000 millions de filles dans le monde, en raison de l’avortement sélectif.
En 2000, à l’échelle mondiale, 1,6 million de filles prévues dans les pronostics de naissance n’ont jamais vu le jour. Vingt-cinq ans plus tard, ce chiffre tombe à 200 000 et “il continue de baisser”. Cette chute a été particulièrement rapide dans les régions où la préférence masculine était la plus forte, à l’instar de la Corée du Sud. Dans les pays où les parents étaient déjà désireux d’une mixité dans la fratrie, comme les États-Unis ou ceux de Scandinavie, “les couples sont plus nombreux à essayer d’avoir une fille” et ils paient davantage pour adopter si c’est une fille. Il est toutefois à noter que les parents “n’avortent pas les garçons parce qu’ils sont des garçons”, et qu’aucun grand pays n’a encore de surplus notable de filles.
Pour The Economist, qui rappelle avoir qualifié l’avortement de masse des filles de “genricide” en 2010, “le déclin mondial de ce fléau est une bénédiction”. Déjà parce qu’il témoigne d’une “atténuation” de l’idée profondément sexiste selon laquelle avoir un garçon est plus valorisant.