"L’heure d’un «Grenelle» du statut de l’enfant conçu n’a-t-elle pas sonné ? C’est la question que pose le Centre d’études sur la reconnaissance de la personne humaine (CERPH) face au sujet éminemment écologique (au sens large et noble du terme) de l’auto-génocide par les lois sur l’avortement et la « bioéthique » […]
Le Centre s’appuie pour faire sa demande sur la réponse faite par Nicolas Sarkozy à une enquête de la Fondation Jérôme-Lejeune auprès des candidats à l’élection présidentielle : «[…] la définition de l’embryon a déjà donné matière à des dizaines de livres. Ces questions mettent en jeu des aspects éthiques, scientifiques, sociaux. Je ne veux pas y répondre de manière simpliste. Si je suis élu président de la République, je prendrai le temps nécessaire pour y réfléchir longuement et en débattre avec les autorités concernées et tous les Français.»
Il s’agit là d’un « sujet de société » majeur, en effet, comme on dit maintenant, sur lequel les représentants des associations pro-vie n’ont pas encore été consultés contrairement aux responsables impliqués dans des questions telles que l’écologie (au sens étroit du terme), […] etc. D’où l’insistance du CERPH : «N’est-il pas urgent pour l’ensemble des associations et personnalités pro-vie d’être reçues par le président de la République afin que, selon sa promesse d’être “le Président de tous les Français”, leurs revendications soient prises en compte en vue de rétablir le respect de toute vie humaine innocente de sa conception à la mort naturelle.»"