La réponse est simple :
"Sur le site de Radio-Canada: au journaliste qui s'étonne du paiement du salaire des prêtres par l'Etat grec, le professeur Georges Prévélakis (Paris 1) a rappelé des éléments explicatifs: "C'est le résultat d'un accord entre l'Église et l'État qui date de 1952. L'Église a cédé à l'État 80 % de son patrimoine en terres cultivables en échange, entre autres de la prise en charge par l'État de la rémunération des prêtres. Avec le développement du tourisme depuis 1952, ce patrimoine aurait aujourd'hui une valeur inestimable (…) En tout cas, je pense qu'on suit une fausse route en cherchant à l'Église la source des problèmes. Le vrai problème réside au fonctionnement de l'État (corruption, clientélisme, archaïsmes, etc.) L'Église gère mieux le "bien commun" que l'État, il serait donc une grave erreur de la priver de ses moyens pour les verser au tonneau des Danaïdes de l'État"."
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