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Pays : International

Pourquoi imposer le port du masque au moment où tous les indicateurs sont au vert ?

Pourquoi imposer le port du masque au moment où tous les indicateurs sont au vert ?

Alors que l’hystérie reprend, le mouvement Keep Britain Free a organisé une manifestation anti-masques à Londres, dimanche 19 juillet, tandis qu’ils seront rendus obligatoires à partir du 24 juillet 2020 dans les magasins et les supermarchés en Angleterre.

De même au Québec, où plusieurs centaines de personnes se sont réunies à Saint-Georges samedi pour manifester contre les mesures sanitaires imposées par Québec et notamment le port du masque. Cette manifestation a été organisée par des commerçants et des entrepreneurs de la région qui ont invité la population à exprimer leur désaccord sur cette mesure instaurée dans les lieux publics clos pour lutter contre la pandémie de COVID-19.

«Ils auraient dû être là quand la pandémie était là. Aujourd’hui, y’en a plus de pandémie!».

Oui mais il faut bien cultiver l’état d’hystérie ambiante.

Le spécialiste Jean-Dominique Michel, que nous avons déjà cité, vient de publier Covid: anatomie d’une crise sanitaire. Extrait :

Nous vivons une époque formidable ! Alors que l’épidémie, selon les critères usuels en la matière, n’existe plus chez nous, le matraquage médiatique continue de plus belle. Avec des titres confinant au surréalisme comme celui-ci provenant de l’OFSP : nous vivons une stabilité dangereuse. Ah, la vache !

La perte des repères abondamment soulignée au long des mois sur ce blog semble ne pas être prête de prendre fin. La réalité est qu’il y a une augmentation mécanique de « nouveaux cas » due au fait que l’on teste de plus en plus. Mais corrélée à une baisse tout aussi significative en Europe des cas graves, des hospitalisations et des décès.

L’immunité de groupe -grâce notamment à l’immunité croisée avec les autres coronavirus- semble sur le point d’être atteinte, le virus a perdu (comme il est naturel) de sa virulence à la faveur d’un processus d’adaptation à la nouvelle espèce d’hôtes que nous sommes pour lui, les indicateurs sont dans l’ensemble aussi rassurants qu’il est possible de l’être… mais il en faudrait plus pour calmer la panique chronique des autorités et de la presse.

On prend comme un danger terrible la circulation résiduelle du coronavirus alors que sauf à trogloditiser durablement la population, il est normal et même bon à ce stade qu’il circule ainsi, puisqu’il le fait aujourd’hui à peu près sans dommages et essentiellement auprès des jeunes, qui ne risquent rien, hors cas bien sûr tristes mais heureusement exceptionnels.

Tout ceci alors qu’après huit mois d’épidémie worldwide, le Sars-CoV-2 a fait moitié moins de victimes que la grippe de Hong Kong de 1968-69, avec une surestimation évidente tenant à la manière de comptabiliser les décès, dont la plupart ne sont de toute manière pas dus au coronavirus mais aux conséquences de la panique qui s’est emparée de nos sociétés et des décisions qui ont été prises.

Bref, la bouffée délirante perdure et il serait tout de même temps de remettre -enfin- les choses en perspectives ! (…)

Il cite le Pr Yonathan Freund, médecin-urgentiste à la Pitié-Salpêtrière :

« C’est difficile de rester silencieux. Quand je vois le délire alarmiste qui envahit les médias et les réseaux sociaux, et qui fait fi de toute mesure. Des journalistes qui infantilisent, ceux qui veulent punir les français mal disciplinés. Alors on va debunker un peu. Ma position n’est pas imprudente. Je livre une analyse que j’espère circonstanciée et critique des données. Je rappelle que si mon hypothèse est contredite par les chiffres, alors on pourra agir et ce ne sera pas trop tard.

Le délire de certains spécialistes en rien sauf en plateau télé et en consultation privée, n’ayant jamais vu un patient COVID, qui nous apprennent que l’épidémie reprend : rien ne justifie ces discours. A part la peur. Voilà deux mois qu’il existe des arguments pour douter d’une seconde vague meurtrière et d’une reprise de l’épidémie. Les épidémiologistes chefs d’entreprise vendeurs de modèles nous prédisaient 80 000 morts à la levée du confinement même avec gestes barrières. RAS.

Il n’y a eu aucune reprise nulle part. Les évènements et comportements qu’on adorait critiquer (fête de la musique, manifestations etc.) n’ont causé aucune reprise. Il y a une circulation du virus. Il y a des nouveaux cas. Mais, et c’est le point central, toujours le même, à ce jour, il y a chaque jour, chaque semaine, de moins en moins de nouveaux cas hospitalisés ou en réanimation. Et ce partout (hors Guyanne). Alors bien sûr, on arrive à un niveau si bas que nous allons forcément voir des hausses. Quand on est tout en bas, ça ne peut qu’augmenter. Le virus n’est pas mort je le rappelle. Mais est-ce nécessaire de dire qu’on a un signal de reprise quand on passe de 1 à 3 par semaine ? On va arriver à un bruit de fond. En tout cas dans les régions déjà très touchées..

Pour Jean-Dominique Michel :

La décision d’imposer le port du masque est très difficile à comprendre. Pourquoi avoir pris cette décision au moment où tous les indicateurs sont au vert ? Quel est le plan ? Pour combien de temps ? Faut-il vraiment changer la société pour une durée indéterminée sans savoir si c’est nécessaire, et surtout sans savoir ce qui fera revenir en arrière ? Nous sommes nombreux à être d’accord : dans les régions fortement touchées, l’immunité est importante. Probablement suffisante, l’immunité n’est pas uniquement visible sur la sérologie. Il n’y a aucune reprise nulle part dans le monde là où l’épidémie a frappé violemment. Aucune.

Pourquoi cette décision du port du masque obligatoire ? Pour protéger les personnes vulnérables ? Mais les personnes vulnérables se protègent. Elles peuvent respecter strictement les mesures de distanciations et autres. En revanche, il faut se poser la question : veut-on totalement arrêter la circulation du virus ? Je pense que c’est illusoire. Ou alors j’espère que vous avez du temps devant vous. La solution de le laisser circuler tout en le contrôlant est probablement la bonne. Certains disent « pour protéger les personnes vulnérables, protégez-vous ». C’est peut-être faux. Pour protéger les personnes vulnérables, protégez LES, mais si vous êtes malades puis immunisés, vous les protégerez à vie. Attention, je ne dis pas qu’il faut disséminer le virus partout. Mais vouloir à tout prix arrêter sa diffusion, partout, est illusoire et pas forcément un bon calcul à long terme.

Il n’y a pas d’autre plan cohérent que de poursuivre les mesures de distanciations sans les renforcer, en pouvant assouplir selon l’évolution, et surveiller les vrais indicateurs (pas les appels à SOS médecin qui augmentent au début des vacances et face à l’alarmisme ambiant). Il y a une part d’incertitude dans cette maladie. Tout le monde est d’accord là-dessus. Mais pourquoi la prendre systématiquement sur le pire scénario possible ? Pourquoi une telle symbiose des médias, « experts » etc, alors que c’est incertain ? Ce n’est pas logique. »

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21 commentaires

  1. Il faut dire que beaucoup de personnes ont été lobotomisées par la TV et autres idioties quelque soit leur niveau d’études (de Bac -5 à Bac +7…)

  2. La prochaine obligation sera le port d’un chapeau conique, genre pensionnaire d’un hôpital psychiatrique…
    Et ce matin, le Pr D’aile-frais-ci proclamait se certitude sur BFMTV de l’arrivée d une 2ème (pas 2nde) vague pour l’automne.
    Cette séance d’endoctrinement anxiogène tourne à l’histoire de fous…

  3. Je suis comme si bête, je ne sais pas comment se met le masque. Je le mets sur la tête pour me protéger du soleil, mais les élastiques sont trop courts!!!

  4. “La consigne, c’est la consigne”, comme dit l’allumeur de réverbère.

  5. Les fidèles catholiques ne sont malheureusement pas les plus éveillés : ce dimanche ils portaient tous le masque alors qu’il n’était pas encore obligatoire, en charité bien mal éclairée qui rappelle celle fustigée par Raspail dans le Camp des Saints. C’est malheureusement un cercle vicieux : l’absorption excessive de CO2 à cause du masque réduit la capacité cognitive, laquelle encourage à la peur donc au prolongement du port du masque donc à une baisse supplémentaire de la capacité cognitive etc.

    • Si vous aviez été à une messe tradi vous n’auriez pas eu le problème…

    • Et il n’y aura aucune difficulté pour faire accepter à ces gens qu’il y aura une 2è vague, puisque nous absorbons notre CO2 et mille millards d’autres virus sans oublier les champignons qui poussent à vitesse grand “V” puisque l’humidité y est constante…. d’où les problèmes respiratoires puisque nos poumons seront infectés et infestés pauvres poumons !!!!
      Heureusement que le gvt n’a pas annoncé par les merdias qu’il y avait une épidémie de gastro : obligation de porter des couches culottes !!!! AH AH AH !!!!!

  6. En 1942, Lewis écrivait, dans son roman “la tactique du diable” :
    (discussion entre deux démons)
    “W – Et comment as-tu fait pour amener autant d’âmes en enfer à l’époque ?
    S – Grâce à la peur.

    W– Oh, oui. Excellente stratégie: vieille et toujours actuelle. Mais de quoi avaient-ils peur? Peur d’être torturés? Peur de la guerre? Peur de la faim?
    S– Non. Peur de tomber malade.

    W– Mais personne d’autre ne tombait malade à l’époque?
    S– Si, ils tombaient malades.

    W– Personne d’autre ne mourait?
    S– Si, ils mouraient.

    W– Mais il n’y avait pas de remède à la maladie ?
    S– Il y en avait.

    W– Alors je ne comprends pas.
    S– Comme personne d’autre ne croyait ou n’enseignait sur la vie éternelle et la mort, ils pensaient qu’ils n’avaient que cette vie, et ils s’y accrochaient de toutes leurs forces, même si cela leur coûtait leurs affections (ils ne s’embrassaient plus, ne se saluaient plus, ils n’ont eu aucun contact humain pendant des jours et des jours!); leur argent (ils ont perdu leur emploi, dépensé toutes leurs économies, et pensaient encore avoir de la chance parce qu’ils n’avaient pas à gagner leur pain!) leur intelligence (un jour, la presse disait une chose et le lendemain elle se contredisait, pourtant ils croyaient à tout!), leur liberté (ils ne sortaient pas de chez eux, ne marchaient pas, ne rendaient pas visite à leurs proches… C’était un grand camp de concentration pour prisonniers volontaires! Ahahahahah !). Ils ont tout accepté, tout, tant qu’ils pouvaient prolonger leur misérable vie un jour de plus. Ils n’avaient plus la moindre idée que c’est Lui, et Lui seul, qui donne la vie et la termine. Ça s’est passé comme ça! Ça n’avait jamais été aussi facile.

    ******************************

    N’avez-vous pas l’impression de vivre dans les coulisses de notre pandémie ?

    Je ne dis pas que ce virus est d’origine démoniaque, mais que la “tactique du diable” est d’utiliser les circonstances pour nous détourner de Celui qui seul tient nos destinées dans Sa main.

    Mais le diable fait une oeuvre qui le trompe, coryant nous éloigner, au contraire il nous affermit encore plus sur le “rocher des siècles”

  7. Quand on en aura fini avec le couillonavirus, la moitié de la planète sera mûre pour l’asile.

  8. Respectons le français svp !

    une épidémie worldwide est une pandémie
    debunker est du sabir anglo-saxon : il faut lui préférer désincarcérer.
    Quant aux lignes en jaune dans le texte elles sont illisibles…

  9. En passant d’abord par la case Antéchrist et persécutions…petit moment désagréable tout de même…

  10. QUELQU’UN SAURAIT-IL OÙ SE PROCURER CES EXCELLENTES AFFICHES?

  11. Je sors pour faire des courses et je vois des gens tristes… Les seuls qui ont le sourire sont ceux qui justement ne portent pas de masque.
    Les Français – mais on le voit aussi en Angleterre et au Canada qui réagissent, un peu – sont traités comme des animaux domestiques, contraints de porter une muselière et retenus comme en laisse de se rapprocher, avoir des contacts, échanger des sourires…
    Bientôt nous serons sommés de porter une puce d’identification, comme les chiens et les chats, toujours sous prétexte de santé.
    Les chiffres et courbes de la DG de la santé même, nous disent qu’il n’y a plus rien, en dehors des quelques cas complaisamment rapatriés d’AFN, à la virulence limitée et en baisse constante. Pourtant nos responsables mentent et font comme s’il y avait un réel problème, et ignorent simplement les questions gênantes, tout comme pour la loi dite “bioéthique”: ils ont tous les pouvoirs et sont soutenus par la ‘gouvernance mondiale’ qui censure toute information embarrassante. Par exemple un commentaire qui questionne, à la suite d’un article dans un quotidien, le fait pour le propriétaire d’une entreprise privée de censurer le chef d’état élu d’une grande nation, est censuré – refusé ou simplement non publié. Que pouvons-nous faire?
    Etre inventifs! Par exemple dessiner sur le masque une grille, comme une muselière. Les plus culottés pourront mettre autour de leur cou le collier et la laisse de leur chien. Ou écrire sur un T-shirt à cet usage (c’est l’été, profitons-en) “puce d’identification obligatoire” (car l’idée a été évoquée et sera mise en oeuvre, peut-être dès cet automne). Taguer dans les endroits en vue “puce d’identification = animal domestique” afin de tuer dans l’oeuf ce projet qui nous ôte notre dignité d’hommes.
    Toutes les idées subversives sont bonnes.

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