Voici la traduction d’un article bien intéressant, dont l’auteur est un enseignant de philosophie canadien, et aussi pasteur.
Un après-midi d’hiver, je me détendais avec une demi-douzaine d’étudiants en philosophie qui discutaient des théories du droit et du châtiment. Après environ une heure de discussion, il m’est apparu que certaines lois morales pouvaient limiter le plaisir et la jouissance à court terme, mais qu’à long terme, elles minimisaient la souffrance et maximisaient l’épanouissement humain.
Il y a quelques jours, j’ai terminé mes études sur « Sexe et Culture » pour la deuxième fois. Il s’agit d’un livre remarquable qui résume une vie entière de recherches menées par l’anthropologue social d’Oxford J.D. Unwin[1]. Ce livre de plus de 600 pages n’est, selon les termes d’Unwin, qu’un “résumé” de ses recherches – sept volumes suffiraient pour tout exposer[2]. Ses écrits suggèrent qu’il était un rationaliste, croyant que la science est notre outil ultime de recherche (il semble qu’il n’était pas croyant). En parcourant ce qu’il a trouvé, je me suis rappelé à plusieurs reprises la pensée que j’avais en tant qu’étudiant de philosophie : certaines lois morales peuvent être conçues pour minimiser la souffrance humaine et maximiser l’épanouissement humain à long terme.
Unwin examine les données de quatre-vingt-six sociétés et civilisations pour voir s’il existe une relation entre la liberté sexuelle et l’épanouissement des cultures. Ce qui rend le livre particulièrement intéressant, c’est que nous, en Occident, avons connu une révolution sexuelle à la fin des années 60, 70 et 80 et que nous sommes maintenant en mesure de tester les conclusions auxquelles il est parvenu plus de quarante ans plus tôt.
Les catégories culturelles d’Unwin
Unwin a décrit quatre “grands modèles de culture humaine” et des degrés d’épanouissement mesurés en termes d’architecture, d’art, d’ingénierie, de littérature, d’agriculture, etc. Le premier critère de classification était la façon dont ils étaient liés au monde naturel et aux forces qu’il contient[3].
- Culture « zoïste » : Entièrement centrée sur la vie quotidienne, les désirs et les besoins, sans aucun intérêt pour la compréhension de la nature. Décrite comme une “culture morte” ou “inerte”.
- Culture moniste : Elle acquiert des croyances superstitieuses et/ou un traitement spécial des morts pour faire face au monde naturel.
- Culture déiste : Elle attribue les pouvoirs de la nature à un ou plusieurs dieux
- Culture rationaliste : Elle utilise la pensée rationnelle pour comprendre la nature et prendre des décisions au quotidien.
Les degrés de contrainte sexuelle d’Unwin
Les degrés de contrainte sexuelle ont été divisés en deux grandes catégories : pré-matrimoniales et post-matrimoniales. Les catégories pré-matrimoniales étaient :[4]
- Liberté sexuelle totale : aucune restriction pré-matrimoniale
- Restrictions irrégulières ou occasionnelles : les normes culturelles exigent une période d’abstinence occasionnelle
- Chasteté stricte : rester vierge jusqu’au mariage
Les catégories post-matrimoniales étaient : [5]
- Monogamie modifiée : un conjoint à la fois, mais l’association peut être résiliée par l’une ou l’autre des parties.
- Polygamie modifiée : les hommes peuvent avoir plus d’une épouse, mais une épouse est libre de quitter son mari.
- Monogamie absolue : un seul conjoint est autorisé à vie (ou jusqu’à la mort dans certaines cultures).
- Polygamie absolue : les hommes peuvent avoir plus d’une épouse, mais les épouses doivent “limiter leurs qualités sexuelles (c’est-à-dire leur activité) à leur mari pendant toute leur vie”.
Qu’a-t-il trouvé ?
Voici quelques-unes de ses découvertes les plus significatives :
- L’effet des contraintes sexuelles : L’augmentation des contraintes sexuelles, que ce soit avant ou après le mariage, a toujours conduit à un épanouissement accru d’une culture. Inversement, une liberté sexuelle accrue a toujours conduit à l’effondrement d’une culture trois générations plus tard.
- Facteur unique le plus influent : Étonnamment, les données ont révélé que la corrélation la plus importante avec l’épanouissement d’une culture était de savoir si la chasteté pré-matrimoniale était requise ou non. Elle avait un effet très significatif dans les deux cas.
- Le plus grand épanouissement de la culture : La combinaison la plus puissante était la chasteté pré-matrimoniale unie à la “monogamie absolue”. Les cultures rationalistes qui ont conservé cette combinaison pendant au moins trois générations ont dépassé toutes les autres cultures dans tous les domaines, y compris la littérature, l’art, la science, le mobilier, l’architecture, l’ingénierie et l’agriculture. Seules trois des quatre-vingt-six cultures étudiées n’ont jamais atteint ce niveau.
- Effet de l’abandon de la chasteté pré-matrimoniale : Lorsque la stricte chasteté pré-matrimoniale n’a plus été la norme, la monogamie absolue, le déisme et la pensée rationnelle ont également disparu en trois générations.
- Liberté sexuelle totale : Si la liberté sexuelle totale était adoptée par une culture, cette culture s’effondrait en trois générations au plus bas niveau d’épanouissement. Unwin la décrit comme “inerte” et à un “niveau de conception mort”. Caractérisée par des personnes qui ne s’intéressent guère à autre chose qu’à leurs propres désirs et besoins. À ce niveau, la culture est généralement conquise ou prise en charge par une autre culture dotée d’une plus grande énergie sociale.
- Décalage temporel : S’il y a un changement dans les contraintes sexuelles, soit une augmentation ou une diminution des contraintes, le plein effet de ce changement n’est pas réalisé avant la troisième génération. (Note : Voir la note de clarification, n°13 en bas de page)
Comment cela se compare-t-il avec notre culture actuelle ?
Unwin a publié ses conclusions en 1936, bien avant la révolution sexuelle qui a eu lieu en Occident. Nous avons maintenant l’occasion de tester ses conclusions en observant si notre propre culture suit le modèle prédit. La “génération” d’Unwin semble avoir environ trente-trois ans, il devrait donc nous falloir environ un siècle pour voir les changements culturels prendre pleinement effet, mais nous sommes suffisamment avancés dans le processus pour pouvoir observer certains effets prédits.
Nous avons maintenant l’occasion de tester ses conclusions en observant si notre propre culture suit le modèle prévu.
Avant la révolution sexuelle qui a commencé à la fin des années 1960, la chasteté pré-matrimoniale était encore très appréciée dans la culture occidentale. Mais, à partir des années 1970, la liberté sexuelle pré-matrimoniale est devenue de plus en plus acceptable. Au début des années 2000, la majorité des adolescents étaient sexuellement actifs, à tel point que le fait de rester vierge jusqu’au mariage était considéré avec incrédulité, voire ridicule. Dans le même temps, notre culture est passée d’une norme sociale de monogamie absolue à une “monogamie modifiée”.
Les prédictions d’Unwin pour notre culture :
Grâce aux générations rationalistes qui les ont précédées, la première génération d’une société qui met de côté ses contraintes sexuelles peut encore jouir de sa liberté sexuelle retrouvée avant tout déclin significatif de la culture, mais les données montrent que cette phase “avoir le beurre et l’argent du beurre” dure au maximum une génération avant que le déclin ne s’installe. Unwin a écrit :
« L’histoire de ces sociétés consiste en une série de répétitions monotones ; et il est difficile de décider quel aspect de l’histoire est le plus significatif : le manque lamentable de pensée originale dont ont fait preuve dans chaque cas les réformateurs, ou l’étonnant empressement avec lequel, après une période de continence obligatoire intense (retenue sexuelle), l’organisme humain saisit la première occasion de satisfaire ses désirs innés de manière directe ou perverse. On a parfois entendu un homme déclarer qu’il souhaitait à la fois profiter des avantages de la haute culture et abolir la continence obligatoire. Mais la nature inhérente à l’organisme humain semble être telle que ces désirs sont incompatibles, voire contradictoires. Le réformateur peut être comparé au garçon immature qui désire à la fois garder son gâteau et le consommer. Toute société humaine est libre de choisir soit de faire preuve d’une grande énergie, soit de jouir d’une liberté sexuelle ; il est évident qu’elle ne peut faire les deux pendant plus d’une génération »[6].
Si l’on considère notre propre révolution sexuelle, la phase “avoir le beurre et l’argent du beurre” aurait duré jusqu’au début des années 2000. Nous en sommes maintenant à un stade où nous devrions commencer à observer la vérification ou non vérification des prédictions d’Unwin.
Unwin a constaté que lorsque la stricte chasteté pré-matrimoniale a été abandonnée, la monogamie absolue, le déisme et la pensée rationnelle ont disparu dans les trois générations qui ont suivi le changement de la liberté sexuelle. Alors, où en sommes-nous en entrant dans la deuxième génération depuis notre propre révolution sexuelle à la fin du 20e siècle ?
1. Comme prévu, la monogamie absolue a déjà été remplacée par la monogamie modifiée. Les unions de fait deviennent la norme. Bien que le divorce ait eu lieu avant les années 1970 (aux États-Unis, note du traducteur), le courant dominant de notre culture maintenait encore l’idée que le mariage devait être pour la vie, et les unions de fait étaient considérées avec un certain dégoût. Cela a clairement changé. Ceux qui pratiquent réellement l’engagement à vie dans le mariage sont devenus minoritaires, les couples nés avant la révolution sexuelle étant beaucoup plus susceptibles de maintenir un engagement à vie dans le mariage.
2. Le déisme est déjà en déclin rapide, exactement comme prévu. Avant les années 1960, la combinaison du rationalisme et de la croyance en Dieu était la norme dans la culture dominante. Non seulement la croyance en Dieu a fortement diminué depuis les années 1960, mais on a également constaté une tendance à retirer le concept de Dieu du gouvernement, du système éducatif et du débat public. Ceux qui croient encore en Dieu ressentent une forte pression sociétale pour garder privées les croyances déistes. À la place, on assiste à une montée surprenante de la superstition[7], classée par Unwin comme une culture “moniste”, deux niveaux en dessous de la culture rationaliste que nous avions avant la révolution sexuelle. Il y a également eu une énorme augmentation du pourcentage de la population qui se classe comme non religieuse, un symptôme du niveau le plus bas, “zoïste”, des catégories d’Unwin[8].
3. La rapidité avec laquelle la pensée rationnelle a décliné après les années 1970 est stupéfiante. À sa place est apparu le post-modernisme, caractérisé par “le scepticisme, le subjectivisme ou le relativisme” et “une suspicion générale de la raison”[9]. Mais il y a pire encore … le post-modernisme cède la place à la “post-vérité”. En contraste direct avec la pensée rationnelle, la « culture post-vérité » abandonne les “normes objectives communes de vérité” et s’appuie plutôt sur des appels aux sentiments et aux émotions, et sur ce que l’on veut croire[10]. Les gens peuvent maintenant “s’identifier” à quelque chose qui contredit carrément la science et la pensée rationnelle et, dans de nombreux cas, ils reçoivent le soutien et l’appui total des gouvernements et des systèmes éducatifs. Non seulement les gens estiment avoir le droit de croire ce qu’ils veulent, mais toute contestation de cette croyance, même si elle est soutenue par la vérité et la logique, est inacceptable et offensante. Voici une citation de Unwin qui est devenue particulièrement pertinente au cours des deux dernières décennies, depuis notre propre révolution sexuelle …
« Si l’on me demandait de définir un sophiste, je le décrirais comme un homme dont la conclusion ne découle pas de sa prémisse. Le sophisme n’est apprécié que par ceux parmi lesquels l’entropie humaine est en train de disparaître ; ils le prennent pour un raisonnement solide. Il s’épanouit chez les personnes qui ont prolongé leurs possibilités sexuelles après une période de continence obligatoire intense. » [11]
Résumé de la direction que prend notre culture, compte tenu des conclusions d’Unwin :
Pendant la première partie des années 1900, la culture occidentale dominante était rationaliste et a connu d’énormes progrès technologiques. Du cheval aux voitures ; des montgolfières aux vols supersoniques et aux vaisseaux spatiaux qui font atterrir des gens sur la lune ; des règles à calcul aux ordinateurs. Les trois principales prédictions d’Unwin ; l’abandon du rationalisme, du déisme et de la monogamie absolue ; sont toutes en bonne voie, ce qui rend la prédiction ultime crédible … l’effondrement de la civilisation occidentale à la troisième génération, quelque part dans le dernier tiers de ce siècle.
Les trois principales prédictions d’Unwin ; l’abandon du rationalisme, du déisme et de la monogamie absolue ; sont toutes en bonne voie, ce qui rend la prédiction ultime crédible… l’effondrement de la civilisation occidentale à la troisième génération
Notre culture sera-t-elle l’exception ?
Je suppose que nous pouvons espérer, mais il y a toujours une tendance à vouloir croire que “cela ne peut pas nous arriver”. Unwin décrit cette attitude comme un “égocentrisme pardonnable” et une “doctrine désuète et confortable”, qui va à l’encontre des données, qui indiquent que le schéma de déclin se produit avec une régularité “monotone”. C’est une autre façon de dire que “la folie consiste à faire encore la même chose mais à attendre des résultats différents”. Les principales prévisions se réalisent déjà avec un “empressement” alarmant.
Pourquoi existe-t-il une corrélation inverse parfaite si “monotone” ?
Le vieil adage selon lequel “la corrélation n’implique pas de causalité” est probablement vrai ici aussi. Unwin dit clairement qu’il ne sait pas pourquoi la liberté sexuelle conduit directement au déclin et à l’effondrement des cultures, bien qu’il suggère que lorsque l’énergie sexuelle est restreinte par le célibat ou la monogamie, elle est détournée vers une énergie sociale plus productive.
Peut-être, mais je trouve difficile de l’accepter comme une cause première. Les récentes recherches de Mary Eberstadt sur les meurtres de masse, l’augmentation substantielle des problèmes de santé mentale, y compris la dépression, et l’explosion de la politique identitaire sont un “cri primal” dû à la perte d’identité qu’entraînait autrefois le fait de grandir dans une famille immédiate à long terme avec des frères et soeurs et un groupe important de cousins, tantes et oncles, qui fournissaient tous une identité essentielle au bien-être. Eberstadt montre et documente, à partir de diverses études, que cette décimation de la famille était une conséquence directe de la révolution sexuelle de la fin du XXe siècle[11].
Ses recherches indiquent que l’accroissement de la liberté sexuelle a entraîné la décimation de la famille, ce qui a entraîné la perte de l’identité familiale, laquelle produit les “cris primitifs” d’Eberstadt – une augmentation massive des problèmes de santé mentale, des meurtres de masse et la montée de groupes identitaires extrêmes en guerre les uns contre les autres … tous les symptômes d’une société qui s’effondre rapidement. Cela semble avoir un plus grand pouvoir explicatif que la suggestion psychologique d’Unwin, bien que les deux puissent en fait être étroitement liés, étant donné ce que montre Eberstadt.
Unwin et Eberstadt fournissent tous deux des preuves substantielles qu’une révolution sexuelle a des conséquences dévastatrices à long terme pour la culture et la civilisation. Comme le dit Unwin, “l’histoire de ces sociétés consiste en une série de répétitions monotones”, et il semble que notre civilisation suive le même chemin, bien tracé, vers l’effondrement.
Retour à la pensée philosophique :
Revenons donc à cet après-midi du séminaire de philosophie où il m’est apparu que certaines lois morales sembleront limiter le plaisir humain à court terme, mais qu’elles empêcheront de grandes souffrances ou maximiseront le bonheur et l’épanouissement à long terme. Pendant des années, j’ai pensé que les lois morales de Dieu ne sont pas simplement un ensemble de règles arbitraires données pour restreindre la liberté de l’humanité. Au contraire, elles sont comme des instructions d’utilisation conçues pour épargner aux gens la souffrance tout en maximisant l’épanouissement humain. Les recherches d’Unwin et d’Eberstadt fournissent une solide justification rationnelle à la conclusion que les lois morales de Dieu relatives à notre sexualité, bien qu’elles puissent nous empêcher d’éprouver un certain plaisir immédiat, nous protègent d’énormes souffrances à long terme tout en maximisant notre épanouissement à long terme.
Références et notes :
1. Une version pdf téléchargeable du livre Sex and Culture de Unwin est disponible ici.
2. J’ai préparé une collection de 26 pages de citations qui peuvent fournir une compréhension plus détaillée du livre d’Unwin, mais il est fortement recommandé au lecteur, au minimum, de parcourir le livre d’Unwin pour avoir une meilleure idée de la rigueur et de l’ampleur de sa recherche, ainsi que de certains des nombreux exemples que les données fournissent. (Lien en anglais)
3. Voir section 7, Unwin, page 13 pour une meilleure compréhension de ces termes.
4. Unwin, page 341.
5. Unwin, page 342
6. Unwin, page 412
7. Voir, par exemple, Stuart Vyse, ” Why are millennials turning to astrology ? “, Skeptical Inquirer, 2018, et Denyse O’Leary, ” As traditionalism declines, superstition-not atheism-is the big winner “, Intellectual Takeout, 2018.
8. Note : Une culture non religieuse n’est pas nécessairement une culture athée. Elle ne nie ni n’accepte l’existence de Dieu ou des dieux. Au contraire, la croyance en un ou plusieurs dieux ne fait tout simplement pas partie de leur vie ; elle n’est pas pertinente.
9. Britannica, “Postmodernism“.
10. Description de la post-vérité (article wikipedia en anglais)
11. Unwin, page 413
12. Mary Eberstadt, “Primal Screams : How the sexual revolution created identity politics”.
13. Un relâchement des contraintes sexuelles ne se produit probablement pas en un an ni même en une décennie. Dans notre cas, on pourrait affirmer que la révolution sexuelle a commencé à la fin des années 1960, a duré tout au long des années 1970 et peut-être jusqu’au début des années 1980. Selon Unwin, seuls de petits changements dans une culture se produisent au cours de la première génération, en raison de l'”élan” culturel de la génération précédente, qui continue d’exercer une forte influence sur la génération qui suit le relâchement (ou le renforcement) des contraintes sexuelles. Les changements s’accentuent à la deuxième génération, mais ce n’est qu’à la troisième génération, après la disparition complète de la génération initiale, que les changements atteignent leur plein effet, se produisant rapidement au cours de cette troisième génération. À la fin de la troisième génération, les changements ont pleinement eu lieu et la culture se stabilise à son nouveau niveau. Cependant, si elle s’est stabilisée au niveau le plus élevé, l’épanouissement de cette culture continue d’augmenter dans les générations suivantes (bien qu’Unwin observe qu’aucune culture ne maintient cet état très longtemps). Si elle s’est stabilisée au niveau le plus bas (c’est-à-dire un “effondrement”), alors cette culture est détruite de l’intérieur, ou conquise ou reprise par une culture plus “énergique”.