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France : Société

Pourquoi les entreprises partent

Le taux nominal de l'impôt sur les revenus des sociétés en France est l'un des plus forts de la zone UE.

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Source : Eurostat
(trouvé à la page 11 de ce rapport du MEDEF)

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7 commentaires

  1. C’est la loi de Laffer : “trop d’impôt tue l’impôt”.
    Visiblement nos gouvernants, de gauche ou de droite, n’en ont pas entendu parler !

  2. les entreprises partent,les jeunes diplomés partent, les riches sont partis depuis longtemps
    Heureusement, on a l’immigration
    une chance pour la Vrance

  3. Vous oubliez de préciser que l’IS est supérieure aux USA…Pour que votre analyse soit pertinente, encore faut-il qu’elle soit mondiale…

  4. Il me semble que le patronat fait là le jeu de l’administration (et de la gauche) : à savoir la confusion entre le “revenu” et le “bénéfice”.
    Comme le patronat le fait depuis 50 ans en matière d’immigration, dans ce dernier cas pour casser les salaires.
    Ici, il faut nécessairement distinguer ; l’impôt sur les sociétés porte sur le seul bénéfice, ce qui reste après avoir payé les charges nécessaires pour réaliser le chiffre d’affaire et donc ce bénéfice…
    Un peu comme si chacun de nous était imposé sur ce qui lui reste près avoir payé sa nourriture, ses vêtements, son loyer personnel, sa voiture … (et de sa famille bien sûr), donc effectivement les charges nécessaires pour pouvoir travailler et produire.
    Or une approche saine exige impérativement de distinguer revenu et bénéfice.
    D’autant que cela ne changerait nullement la conclusion finale : il y beaucoup trop de prélèvements publics ou para-publics en France.

  5. Les riches sont partis depuis longtemps ? En même temps, difficile de trouver plus apatride dans le sentiment qu’un riche.
    Ils vont dans le sens des billets portés par le vent.
    J’ai lu cela quelque part : “Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu”.
    Ceux qui ne sont pas d’accord n’ont qu’à se faire bouddhistes ou protestants.

  6. @ lama12 : on a aussi partiellement la preuve que “pas assez d’impôt ruine l’Etat”. Regardez l’Irlande et l’Islande : elles ont attirées les sièges sociaux à coup, non pas de dumping social, mais de dumping fiscal.
    ça a marché un temps : les entreprises sont venues. Aujourd’hui, la crise économique est forte et ces deux pays n’ont pas les ressources nécessaires pour des plans de relance ou pour financer leurs systèmes bancaires (et, facteur aggravant, ce sont des pays relativement petits). Et ils hésitent forcément beaucoup à augmenter les impôts sur les sociétés : ils peuvent – ils ont de la marge de progression par rapport à la moyenne européenne – mais ces sièges sociaux étant venus avant tout pour des raisons fiscales, ils partiraient sans doute comme volée de moineaux à la 1ère hausse.
    Finalement, notre bonne vieille Bible, avec le songe de pharaon que décrypte David, est toujours d’actualité. Il est bon en période de vaches grasses de faire des réserves, afin qu’en période de disette l’on ne se retrouve pas démunis.
    Mais trouvera-t-on dans nos régimes parlementaires d’élus assez grands (au sens le plus noble du terme) pour anticiper pendant les années fastes (= de forte croissance économique)pour des périodes de disette où eux-mêmes ne seront sans doute plus là ?

  7. Pour les USA, c’est 35 %, passés à 28 hier.
    En réalité les grandes entreprises ne paient pas ce taux mais moins de 7 % car elles disposent du système de l’intégration fiscale (Les pertes faites à l’étranger et donc invérifiables sont déduites de l’impôt à payer en France)
    D’autres entreprises sont compensées par les commandes passées par l’état (en France 56 % du PIB)
    Il s’agit d’un problème plus complexe que le simple affichage.
    En tous cas je suis partisan d’une baisse des impôts des entreprises au taux irlandais de 12,5 % contre une meilleure définition des appels d’offre et un panel de récipiendaires plus large.

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