Toujours sur le front de l’avortement, en Alabama, un juge autorise un homme à attaquer en justice une clinique d’avortement, pour le compte de son fœtus. Cette décision du juge, une première, repose sur la loi de l’ « identité individuelle », qui reconnaît des droits légaux aux enfants à naître. Dans son décret, le juge Frank Barger reconnaît explicitement que le bébé qui a été avorté est une personne à part entière et permet à son père, Ryan Magers, de nommer le fœtus en tant que co-plaignant dans son procès pour « décès injustifié ». La mère avait avorté en 2017, à six semaines de grossesse, malgré les « supplications à plusieurs reprises » de son petit ami pour mener la grossesse à terme.
Le procès attaque non seulement la clinique d’avortement, l’Alabama Women’s Center for Reproductive Alternatives, mais aussi le groupe pharmaceutique qui a fabriqué la pilule donnée à la mère, « une pilule conçue pour tuer les enfants à naître ».
Les défenseurs de l’avortement sont inquiets de cette décision qui pourrait ébranler la légalité de l’avortement.
« Si les fœtus sont reconnus comme ayant des droits égaux à ceux des femmes qui les portent, cela ouvrira un champ de mines légal et éthique ».
Gaudete
Bravo et on pourrait attaquer la schiappa pour sa publicité pro-avortement