Le New York Times a publié dans son supplément dominical une page intitulée « Pourquoi les Nigérians aiment la messe en latin ». L’article est écrit par Matthew Schmitz, l’un des rédacteurs en chef du magazine First Things, catalogué comme « catholique conservateur ». Et cet article commence ainsi :
"Au mois d’août, sous un grand ciel bleu et devant 2500 fidèles, Mgr Gregory Ochiagha a effectué la première ordination latine traditionnelle depuis que la liturgie vernaculaire a été introduite après Vatican II. A la fin de la messe, l’évêque de 86 ans s’est presque évanoui. « Je suis si heureux, je suis si heureux », chuchotait-il alors qu’on le conduisait vers une chaise."
Il s’agissait de l’ordination de Charles Ike, pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre à Umuaka au Nigeria. On lit aussi dans cet article une intéressante réflexion d’un paroissien d’Umuaka :
"Il évoque les parallèles entre la messe latine et les traditions de sa tribu Igbo, et considère qu’il est erroné de prétendre que la messe vernaculaire peut être plus facilement « inculturée ». « L’idée de l’inculturation n’était pas indigène », me dit-il. « Elle a été introduite. Comme toutes les modes occidentales, tout le monde l’a rapidement acceptée. »"