Le film de Disney tiré des livres de C.S. Lewis est sorti vendredi aux Etats-Unis. Il a fait une première journée très honorable, sans être exceptionnelle pour un film de cette ampleur : c’est la 19ème plus forte sortie de l’histoire du cinéma américain, en termes de revenus, avec presque 24 millions de dollars. Cela augure bien des semaines à venir, particulièrement à l’approche de Noël.
A titre de comparaison, le dernier Harry Potter est à la troisième place des plus fortes sorties, la Passion du Christ à la 13e. Mais le Disney a fait mieux que Le Monde de Nemo (31e) ou le premier épisode du Seigneur des Anneaux (44e).
Hollywood a découvert, après la Passion de Mel Gibson, qu’il existait un important public pour un cinéma à message chrétien. Toutefois les studios ne continueront à produire des films pour ce public que s’ils sont rentables. Comme pour la Passion, on n’encourt pas l’excommunication si l’on n’aime pas Narnia – j’avoue que le livre me tombait des mains quand, enfant, j’ai tenté de le lire. Mais, au-delà des goûts de chacun, la réussite commerciale de Narnia est importante dans la bataille culturelle. Comme l’écrit Jeanne Smits dans Présent de ce week-end :
Oui, la sortie du film et l’intérêt renouvelé pour Narnia sont un signe d’espérance – encore un – pour notre monde qui a tant besoin de retrouver aussi bien le sens du péché que celui de la miséricorde.
Narnia sort en France le 21 décembre.