Près de 130 jihadistes français, détenus dans des camps en Syrie sous la surveillance des Kurdes, vont être rapatriés dans les prochaines semaines en France. Christophe Castaner a annoncé :
“Tous ceux qui rentreront en France seront judiciarisés et confiés aux juges. Lorsque le juge estimera qu’il faudra les mettre en prison – et ce sera l’essentiel des cas – ils seront mis en prison”.
“Certains sont déjà revenus et sont incarcérés, nous les connaissons. Ceux qui reviendront seront écroués.”
Que signifie “l’essentiel des cas” ? Pas tous ? Il y a des djihadistes qui seront donc laissés en liberté ?
Chaque cas sera examiné et jugé individuellement. A leur arrivée en France, les hommes qui ne font pas l’objet d’un mandat d’arrêt international seront entendus par la police. Ceux qui sont déjà recherchés, seront directement déférés devant le juge. Ils seront ensuite mis en examen et placés en détention provisoire en attendant leur procès.
A ce jour, plus de 500 personnes sont incarcérée en France soit dans le cadre d’une détention provisoire, soit dans le cadre d’une condamnation. Ils sont suivis par des surveillants et des équipes disciplinaires, composée de psychologues, d’éducateurs, d’imams et des conseillers pénitentiaires d’insertion qui travaillent au désengagement de la violence. Rien que ça.
Classico
Camp de prisonniers a minima
Avec vrai programme de deradicalisation (par le père Pagès)
DUPORT
Ils seront mis en prison… mais pour un temps… après ÉVIDEMENT ils seront libérés…
Pour les “résiduels” (10? 20? 30? 50? ou plus…) qui ne seront pas mis en prison peut être que M. Macron pourrait leur fournir un emploi stable au sein des “antifas” ou ils ne dépareilleraient pas en se fondant dans le groupe.
Reine Tak
A leur retour en France, ces djihadistes seront ” judiciarisés et présentés aux juges” nous dit-on.
La première question qui se pose est : pourquoi les faire rentrer ? N’avons-nous pas suffisamment de terroristes en prison et de terroristes potentiels en liberté pour s’encombrer aussi de ceux qui sont encore en Syrie ?
Et si malgré tout ils rentraient, pourquoi les faire juger par des civils ?
Ces dhihadistes ont pris les armes contre la France. Ce sont donc des traitres qui doivent être jugés par un tribunal militaire.
philippe paternot
les prisons étant pleines…