L’ECLJ diffuse la vidéo complète en français, de la conférence organisée au Parlement européen à Strasbourg le 16 février.
Nous vous invitons à écouter tout particulièrement la déclaration introductive du député européen ayant parrainé l’événement, Mme Margarita de la Pisa Carrión. Elle synthétise le fondement de son engagement, l’empathie réelle qui l’anime et qui nous anime ; et dévoile l’idéologie qui se cache derrière le discours pro-avortement.
Le combat pour l’avortement est réellement la mise en œuvre d’une idéologie mortifère qui ne s’arrêtera jamais d’elle-même, mais contre laquelle il faut lutter fermement. Alors que l’avortement est autorisé dans presque toute l’Europe, cela ne suffit pas : Emmanuel Macron veut en faire un droit fondamental. Alors que l’avortement à la demande est légal jusqu’à 12 semaines en France, cela ne suffit pas : Olivier Véran a fait passer le délai jusqu’à 14 semaines. Pour les enfants handicapés, cela ne suffit pas : il faut pouvoir les avorter jusqu’à la veille de leur naissance. Et pourquoi pas juste après leur naissance d’ailleurs ? Cela se pratique depuis longtemps aux Pays-Bas, sous le nom du Protocole de Groningen, et le Gouvernement français, par le Pacte Simone Veil, rêve d’« harmoniser » toutes les législations européennes sur le pays le plus favorable à l’avortement.
Cet acharnement pour favoriser l’avortement sans limite est particulièrement visible à la Cour européenne des droits de l’homme à l’égard de la Pologne. Alors que des milliers de victimes dans toute l’Europe attendent généralement plusieurs années avant que la Cour ne prenne leur affaire en compte, dans le cas de l’avortement, il suffit de quelques mois et il n’est pas nécessaire d’être réellement une victime pour que la Cour se penche sur l’affaire.
En effet, ces derniers mois, la Cour européenne des droits de l’homme a admis plus d’une dizaine de requêtes contre la Pologne et plus précisément contre la décision du Tribunal constitutionnel interdisant l’avortement eugénique. Ces requêtes sont en réalité rédigées par des associations pro-avortement au nom de femmes qui ne sont pour la plupart même pas enceintes, mais qui se plaignent in abstracto, de l’anxiété que leur cause la décision du Tribunal, si jamais elles tombaient un jour enceinte et qu’elles découvraient que leur enfant à naître venait à être handicapé.