A Buenos Aires, 15 août 1999, en la
Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, le cardinal
Jorge Mario Bergoglio, SJ. écrivait :
« Vers l’année 202, Saint Irénée de Lyon écrivait : « Par sa désobéissance, Ève a créé le nœud qui a étranglé le genre humain. Par son obéissance, Marie l’a dénoué. Ce que la vierge Ève a noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi ». (Adv. Haer. III, 2, 124)
Cette affirmation si ancienne est reprise par le Concile Vatican II au n° 56 de la Constitution Dogmatique sur l’Église, Lumen Gentium.
S’inspirant de cette phrase de Saint Irénée, un peintre bavarois a peint en 1700 un tableau représentant Notre Mère, dénouant les nœuds de l’incrédulité et de la désobéissance. Ce tableau, vénéré dans l’église de Sankt Peter am Perlach, à Augsbourg en Allemagne, est intitulé « Marie qui défait les nœuds ».Cette représentation fut connue en Argentine vers l’année 1984 et sa dévotion s’est propagée parmi les fidèles de Dieu. C’est l’image de notre Mère qui nous aide tous les jours sur les chemins de la vie. Elle vient à notre aide, s’occupe de nous, nous montre à Jésus, nous mène à Jésus. Nous lui présentons nos difficultés, nos « nœuds », spécialement ceux qui affectent la vie chrétienne de notre famille. Et nous savons que ses mains amoureuses de mère, pleines de tendresse, s’occupent de nous.
Je souhaite qu’Elle nous aide à mieux vivre chaque jour notre vie de chrétien, en témoignant de notre foi en Jésus-Christ vivant parmi nous, encouragés par l’espérance qui ne déçoit jamais, persévérant dans la charité et l’amour réciproque, en tant que frères que nous sommes réellement."
Le père Celeiro, prêtre argentin, auteur de la neuvaine, parlera de cette dévotion le jeudi 2 Mai à 18h à L’Espace Bernanos (Saint Louis d’Antin. Paris IX).