Et pourquoi ne pas participer à la primaire du PS ? Ancien cadre dirigeant du parti socialiste, et candidat des Poissons roses à la primaire de la gauche, Régis Passerieux répond à Famille chrétienne :
"La primaire de la gauche 2017 pourra-t-elle être un bon cru ?
Oui, si l'on est capable de donner à cette primaire un statut de refondation. Oui, si l'on est capable de reconstruire le logiciel du parti socialiste dans un débat très rapide d'un mois qui apporte des idées nouvelles.
À condition qu'à côté de Manuel Valls qui représenterait la gauche gouvernementale, il y ait un frondeur – si les quatre frondeurs s'entendent une fois pour toutes –, moi-même pour représenter le courant des Poissons roses avec l'économie du partage et le lien personnaliste dans la société, mais aussi un écologiste et peut-être Nouvelle Donne qui parle de la réduction du temps de travail. Alors on pourra avoir un débat intelligent.
Par contre, si on en reste à la gestion du modèle tel qu'il est contre des alternatives comme le panache à la Montebourg ou la fermeture à la Hamon, ce n'est pas ça qui sortira de la situation dans laquelle on est. En d'autres termes, les électeurs n'ont pas besoin d'un choix fermé entre la gestion du modèle social d'une part et, d'autre part, l'espèce de panache, de replis dans nos congrès de démondialisation. […]
On n'est pas obligé d'être d'accord, mais on peut aussi voter utile pour éliminer Manuel Gaz ?