Lu dans Le Matin (Suisse) :
"Les groupes islamistes pourraient tirer profit du vide sécuritaire créé par les soulèvements populaires dans des pays arabes. Mais il est plus probable qu’ils se lancent dans la conquête du pouvoir politique, a estimé l’institut de recherche IISS dans son rapport stratégique annuel, mardi à Londres. […] «Des groupes islamistes, notamment des groupes violents, réalisent que pour être pertinents, ils doivent se lancer dans la nouvelle politique du monde arabe et cela veut dire participer aux élections», a-t-il assuré [Emile Hokayem, expert à l’Institut international d’études stratégiques (IISS)]. «Je ne serais pas surpris si nous voyions davantage d’anciens radicaux, en Egypte en particulier, s’engager en politique», a-t-il avancé.
Les soulèvements populaires dans les pays arabes ne vont cependant pas se traduire nécessairement par l’avènement de la démocratie, a averti le directeur général de l’IISS, John Chipman, en présentant le rapport stratégique annuel de l’institut. […] Selon M. Chipman, «la bataille entre les forces de sécurité, les éléments libéraux et les groupes islamistes en vue de créer un gouvernement stable, démocratique et représentatif sera l’élément déterminant dans la période post-réveil». […] Le «Printemps arabe» a favorisé l’épanouissement de mouvements islamistes, notamment les Frères musulmans en Egypte ou encore le parti Ennahda en Tunisie, qui sont devenus des acteurs incontournables."
Ghalloun
Je ne pense pas que ce soit un hasard, en arabe, le mot printemps se dit : arrab (enfin quelque chose d’approchant).
D’où peut-être le choix de cette expression, avec en mémoire le Printemps de Prague…
Yts
Le printemps arabe est avant tout une expression de Benoist-Mechin, dans son bouquin eponyme et qu’on relira avec grand interet, dans les inquietudes actuelles…
Cosaque
Bernard Lugan, spécialiste de l’Afrique :
“Première remarque : personne ne regrettera le « guide satrape » libyen, ni les attentats qu’il commandita pas plus les provocations devant lesquelles cédèrent avec faiblesse tant de responsables politiques mondiaux. Pour autant (…)
La Libye était le pays d’Afrique le plus développé et le chômage des jeunes
qui fut un des leviers des évènements tunisiens y était inexistant. (…)
Ce soulèvement fut extrêmement violent. Il fut en effet, dans certaines villes tombées aux mains des rebelles,
accompagné de la mise à mort d’une manière cruelle (…)
Ont-elles bien évalué le risque islamiste, éventualité qui ouvrirait un espace inespéré
pour Aqmi qui prospère déjà plus au sud dans la région du Sahel ?
> http://www.bernardlugan.blogspot.com/
D’après Alain Soral qui était à Damas cet été, il ne se passe strictement rien en Syrie… Donc opération intox des “occidentaux”. A fouiller.
http://fr.altermedia.info/general/syrie-il-sy-passe-rien-pas-de-revolution-pas-un-chat-rien_36609.html#respond