Le prix Nobel de la paix 2005 a été attribué à Oslo à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à son chef, Mohamed ElBaradei. On pense ce que l’on veut de ce prix et de son intérêt, force est de constater que, en 27 années de pontificat, Jean-Paul II (pourtant nominé) n’a jamais reçu ce fameux prix, alors qu’il n’a cessé de lutter en faveur de la paix. On pourrait se demander, à juste titre, ce qui a empêché les ‘sages’ votants de choisir le défunt pontife, dont l’action est pourtant mondialement reconnue. Or, en creusant un peu, on se souvient que Mère Térésa a reçu ce prix en 1979 et que, lors de son discours à Oslo, elle a présenté contre toute attente l’IVG comme le "principal danger menaçant la paix mondiale". Car si une femme tue son enfant -innocent- légalement, qu’est-ce qui peut empêcher quiconque de tuer un adversaire (plus ou moins coupable) ?
On comprend alors que les votants, ne voulant pas risquer de réentendre un discours aussi politiquement incorrect, n’ont jamais voulu élire le chef de l’Eglise catholique…