Lu dans La Semaine du Pays Basque, écrit par Alexandre de La Cerda :
"« Louis jusqu’à son heure dernière / Lutta jadis, vaillant soldat, / Nous qui marchons sous sa bannière, / Comme lui, nous ne trembleront pas (…) La France s’élance et crie Montjoie ! / Victoire et gloire à notre roi » ! L’hymne bien enlevé des Monjoyards en l’honneur de leur saint patron retentissait dans les ruelles de la belle bastide de Lamontjoie au coeur de l’Albret, le pays d’Henri IV, mais aussi celui de son ancêtre saint Louis, dont la procession promenait l’ostensoir aux reliques offertes en 1298 par son petit-fils Philippe le Bel. Conservées depuis lors dans la précieuse châsse-reliquaire en émail champlevé de Limoges datant du XIIIe siècle, ces huit os métacarpiens de la main du saint roi constituent l’ornement principal de l’église Saint-Louis élevée à la même époque avec des ajouts postérieurs, en particulier un remarquable décor d’angelots et d’animaux fabuleux sur les culots et les gorgerins des chapiteaux ainsi que le retable baroque en bois doré présentant un air de famille avec nos églises basques…
Dimanche dernier, à l’occasion du 800e anniversaire de la naissance de leur saint protecteur, la procession des habitants de Lamontjoie comptait dans ses rangs, en dehors du clergé présidé par Mgr Hubert Herbreteau, évêque d’Agen, l’invitée d’honneur de la manifestation – la Princesse Françoise de Bourbon-Lobkowicz, descendante directe d‘Henri IV (et, par conséquent, de saint Louis) -, des dames et des chevaliers de l’Ordre de Malte – les princes de Bauffremont, de La Tour d’Auvergne ainsi que d’autres représentants de familles historiques – et même l’auteur de ce Bloc-Notes, revêtu de sa cape de l’Ordre de Saint-Gabriel (réservé aux diplomates) qui, lui aussi, descend de saint Louis par son aïeule Blanche, troisième fille de Saint-Louis, mariée à Ferdinand de La Cerda ! […]