Le Conservateur fait quelques considérations sur la Marche pour la vie d’hier. Reprenons-les :
- Sur la couverture médiatique : il est bien évident que la Marche souffre de la désinformation. Cela doit nous apprendre la patience et la persévérance : il faut chaque année être plus nombreux (cette progression est constante depuis 2005), pour apparaître durablement dans le paysage médiatique français.
- La présence de politiques : l’idée d’anonymat est un non-sens, puisque par nature, avec ou sans écharpe, un homme politique est un homme publique, que les médias mettront toujours en avant. On ne peut pas demander à ceux qui ont toujours défendu la vie publiquement de se cacher l’espace d’une manifestation pour que ceux qui n’osent venir, sortent "la tête du sable". Il n’est même pas certain d’ailleurs qu’ils la sortent. Soyons certains en revanche que nous verrons défiler ces élus lorsque ce seront plusieurs dizaines de milliers de marcheurs qui défileront. Là où il y a des électeurs…
- L’organisation : malgré cette réussite, elle est toujours un peu déficiente ça et là et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues (écrire)… C’est dès aujourd’hui que commence l’organisation de la Marche 2009 !
- La multiplication des évènements "pro life" : c’est sans doute une caractéristique bien gauloise, liée aux querelles de chapelles et à la peur des étiquettes. Cette question rejoint d’ailleurs celle de la présence de politiques. Rappelons que cette Marche pour la Vie est unitaire et non partisane. Elle veut rassembler tous ceux qui sont attachés à la défense de la vie dans un combat commun, au-delà des spécificités politiques et religieuses et des initiatives de terrain : catholiques ou non, de droite comme de gauche… C’est aujourd’hui aux marcheurs d’aller solliciter leurs élus (maires, conseillers généraux, députés…), leurs clercs (curés, vicaires, évêques), leurs amis, leurs familles, etc.
Il n’y a pas de mystère : l’union fait la force et le nombre croissant crée une dynamique, qui permettra de voir demain des évêques défiler, ainsi que des élus de toutes tendances.