Me Alain Jakubowicz, un des avocats des parties civiles, a confirmé officiellement au tribunal correctionnel de Lyon son retrait, mercredi à l’ouverture de la seconde journée d’audience. Mardi soir, l’avocat lyonnais avait assuré qu’il se désisterait si M. Gollnisch reconnaissait que
"l’extermination organisée des juifs d’Europe par le régime nazi (…) constituait un crime contre l’humanité non contestable et qu’il (avait) été perpétré notamment par l’utilisation de chambres à gaz dans des camps d’extermination".
"Tout à fait. Ma réponse est affirmative", a répondu Gollnisch.
Bruno Gollnisch et son avocat ont estimé qu’une "porte ouverte (avait) été enfoncée" :
"Je n’ai rien à retrancher à ce que j’ai déclaré hier (mardi). Le seul point sur lequel Me Jakubowicz se trompe totalement, c’est quand il dit qu’un cadre du FN dit cela pour la première fois. Je suis étonné que l’on présente cela comme une nouveauté".
"On est bien content pour Me Jacubowicz s’il estime ainsi avoir gagné le procès… en abandonnant la partie. Il est vrai que c’est une façon intelligente de ne pas le perdre."
L’audience a repris mercredi matin avec la poursuite des témoignages des journalistes présents lors de la conférence de presse du 11 octobre 2004. Le réquisitoire du procureur de la République doit intervenir en cours d’après-midi.
Marc
Deux articles fielleux sont consacrés à ce fait dans les torch… pardon, les journaux gratuits parisiens, avec la même rengaine sur des “propos controversés”, mais sans citer ces propos, évidemment…
gindrou
Un avocat de l’accusation qui dit en moins de trente minutes ;
Que c’est criminel que Gollnisch évoque l’origine Juif d’une personne puis précise lourdement sur l’origine Juif pour prouver la véracité de ses propos.
Que Gollnisch n’a pas droit de réclamer qu’on dénombre le nombre de mort exacte des victimes de la Shoa puis se félicite qu’un Juif l’ai fait.
Que cet homme de loi interpelle vivement Gollnisch lui assénant que “la Shoa n’était pas un drame”, c’est absolument délirant !
Mais qui fallait-il mettre en accusation ?
Délirant quand il accuse Gollnisch d’avoir offert des croissants aux journalistes en mémoire de Vienne.
Délirant, quand admettant a demi-mot le manque de professionnalisme des journalistes, trouve un coupable tout désigné “la concurrence pressante d’Internet”.
Et de souhaiter qu’un débat puisse avoir lieu.
Délirant mais pas drôle, cet accusateur qui traite les journalistes de gosses prépubert ce qui fait bien rire notre juge. Messieurs les journalistes voilà toutes leurs gratitudes.
Délirant aussi lorsque le juge, mardi, passant en revue les pièces a charge commence par un article du Figaro paru sur Internet d’auteur anonyme ! Alors qu’en plus il n’y avait pas de journaliste du Figaro lors de la conférence.
Et j’en passe.
C’est dommage que ce procès ne fut pas filmé. En faite non, c’était trop écoeurant.