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Profanation de Pampelune : ce qui l’a rendue possible

Daniel Hamiche revient sur la profanation d'hosties consacrées par un pseudo-artiste à Pampelune, relatée ici par Michel et par Lahire, et fait une remarque qui mérite d'être méditée : la communion dans la main facilite largement la tâche de ceux qui ont de mauvaises intentions et permet plus facilement les profanations.

"Ce très grave incident devrait aussi inviter les autorités ecclésiastiques à reconsidérer la manière ordinaire dont les saintes espèces sont distribuées aux communiants lors des messes. La communion dite “dans la main” présente, en effet, le risque que l’hostie ne soit pas consommée sur place, comme le requiert la discipline du sacrement, mais emportée à l’on ne sait trop quelle fin. C’est exactement ce qui s’est passé dans le cas qui nous occupe : l’“artiste” est venu récolter 248 hosties consacrées dans différentes églises de Pampelune en se présentant à la communion et les célébrants ou “ministres extraordinaires” n’ont pas veillé à ce qu’elles soient consommées sur place devant l’autel avant que le communiant retourne à sa place dans l’église. Cette abominable profanation devrait fournir l’occasion de réfléchir, à nouveaux frais, à ce mode d’administration du pain eucharistique…"

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