Ce projet de loi sur les principes républicains ressemble de plus en plus à une loi d’exception permettant l’instauration d’une dictature de la pensée unique. Après la remise en cause des dons aux associations “idéologiques”, le risque pour les associations “cultuelles” des diocèses et l’école à la maison, l’introduction de l’idéologie du genre ou de l’avortement comme “principes républicains”, voici un amendement visant directement Eric Zemmour (mais pas que) pour mieux museler et discréditer ceux qui s’opposeraient à l’avenir à la doxa républicaine de la bien-pensance :
L’intervention de M’jid El Guerrab a suscité une vague de réactions, aussi bien sur les bancs de l’Assemblée nationale que sur les réseaux sociaux. Mercredi 10 février, à l’occasion du débat sur le projet de loi contre le séparatisme, le député centriste s’est en pris à Eric Zemmour, mais sans toutefois le citer directement, en proposant « un amendement Zemmour ». « Par cet amendement, le groupe Agir Ensemble souhaite permettre aux juges de prononcer à titre de peine complémentaire une obligation de diffusion de la condamnation de la personne ayant été condamnée pour des faits de provocation », explique le député membre du groupe Agir ensemble.
Et d’ajouter : « Il s’agit, notamment, de permettre à titre de peine complémentaire aux juges de prononcer cette obligation pour incitation à la haine sur les chaines de télévision qui emploieront ou inviteront une personne condamnée. Et ce, jusqu’à deux mois après la condamnation. » M’jid El Guerrab a déploré qu’ « à un an de l’élection présidentielle d’avoir chaque jour, à la radio ou à la télévision, des personnalités ayant été condamnées et trainées à plusieurs reprises devant les tribunaux pour incitation à la haine les laisser impunément s’exprimer ».
Immédiatement, cette sortie a été vivement critiquée par Eric Ciotti. « Si cet amendement était voté, ce serait une ignominie démocratique », s’est indigné le conseiller départemental des Alpes Maritimes prenant la défense d’Eric Zemmour, « un journaliste qui a des convictions ». Le député du Gard Nicolas Meizonnet (RN) a pour sa part condamné « une dérive grave et complètement délirante ! »
Et cet amendement, qui a été rejeté, a été déposé par un député (ex-PS, ex-LREM), M’jid El Guerrab, qui est devenu “célèbre” en 2017 pour avoir frappé à coup de casque de moto le premier secrétaire de la fédération PS des Français de l’étranger, agression pour lequel le parquet a demandé un procès pour « violences avec arme par destination ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de huit jours »…
DUPORT
Surprenant qu’un amendement aussi hautement fasciste ait été rejeté par ce gouvernement.
philippe paternot
je me souviens d’un débat sur cnews où l’ex président du club de rugby de toulon demandait que zemmour soit interdit de penser ! oui de penser ! aucun des débatteurs n’a eu la présence d’esprit de lui demander comment : par couteau sacrificiel ou kalachnikov?