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C’est au début des années 1650 que la colonne de la Vierge fut érigée au cœur de Prague, en action de grâces d’une victoire sur les Suédois et les troupes protestantes durant la guerre de Trente ans.
Elle fut abattue en 1918, au moment de l’indépendance de la Tchécoslovaquie et du démembrement de l’empire des Habsbourg. Une foule iconoclaste la renversa au cri de « loin de Vienne, loin de Rome ! », prétendant s’affranchir autant du joug austro-hongrois que de la foi catholique.
Depuis, l’eau de la Moldau a coulé sous les ponts de la ville aux mille clochers : une association catholique « Pour le renouveau de la colonne mariale » a été fondée après la chute du communisme. Elle s’est associée au sculpteur Petr Vana et se bat pour que sa réplique du monument détruit en 1918 retrouve sa place au cœur de la cité.
Si le projet – soutenu par le cardinal-archevêque de Prague, Mgr Dominik Duka – a obtenu un permis de construire de l’Etat, le conseil municipal s’y oppose et a voté contre sa réinstallation.
La polémique continue d’enfler, car le permis de construire arrive à échéance en juillet : l’association défendant la colonne a déjà tenté de donner quelques coups de pelleteuse, en vain, car les forces de l’ordre sont intervenues, bloquant l’accès au site.
La future colonne de 60 tonnes attend paisiblement dans les cales d’un bateau mouillé sur les bords de la Moldau, que le drame kafkaïen qui se joue au pied du château de Prague, se dénoue, pour la plus grande gloire de Marie.
philippe paternot
après la pologne, voila la hongrie qui fait une provocation aux musulmans qui veulent entrer clandestinement!
quelle honte, que fait bruxelles pour faire cesser ce scandale